CHAQUE JOUR RÉINVENTER SA VIE

299x168«SE RÉINVENTER, c’est avoir le courage de transcender ses peurs, c’est apprendre de nos erreurs, c’est nourrir des projets et des rêves tout en appréciant le moment présent. C’est aussi laisser aller le passer, et enfin, ouvrir son esprit à un monde qui ne cesse de se renouveler.» (Nicole Bordeleau)

   «Chaque jour réinventer sa vie sans jamais abandonner» 

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AVEZ-VOUS UNE TROUSSE SPIRITUELLE DE PREMIERS SOINS ?

Trousse spirituelle de premiers soins 400x599POUR NE PAS SE SENTIR DÉMUNI DANS LES ÉPREUVES DE LA VIE

LE MALHEUR SURVIENT la plupart du temps à l’improviste, emportant sans discernement nos rêves les plus beaux. Il nous confronte rapidement à l’insuffisance de nos énergies les plus grandes.

COMMENT VIVRE dans une situation mortifère? Comment transformer en puissance de vie ce qui est force de mort ? Nous prenons alors conscience que les véritables ancres de la vie sont en nombre limité et que certaines valeurs sont plus aptes que d’autres à nous maintenir dans l’existence quand tout s’effondre autour de soi.

Et parmi ces valeurs, il y a le SPIRITUEL.

VOICI UNE TROUSSE de premiers soins composés de trois attitudes à la fois humaines et spirituelles : CROIRE, ESPÉRER, AIMER.

À ces trois valeurs, je rattache une pratique spirituelle à laquelle on recourt volontiers quand vient le temps de l’épreuve : PRIER.

Ces ressources sont souvent les seules à pouvoir nous donner le «surplus d’âme» nécessaire devant les difficultés de la vie.

Mais, bien plus qu’un protocole d’urgence, elles forment aussi une thérapie puissante qui nous ouvre la voie de la guérison.

 


 

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MA PRIÈRE POUR «LÂCHER-PRISE»

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L’étonnante thérapie des 3R

La thérapie des 3R peut changer radicalement votre vie!

Par Jean-Paul Simard

D’une simplicité et d’une efficacité étonnantes, elle se pratique partout, en tout temps et produit d’excellents résultats!

Je Relaxe, je Respire, je Ralentis

  • Vous en avez marre de la vie que vous menez, de carburer à l’adrénaline, de vivre sous la pression de la production, du court terme, de la rentabilité, de la consommation, de la vitesse?
  • Vous manquez de souffle et d’énergie dans votre vie familiale et professionnelle?

Halte! À travers la thérapie des 3R, ce livre vous propose une nouvelle façon de vivre. Il vous amène à compenser les effets pervers d’une civilisation qui ne tient plus compte de l’humain, des rythmes naturels, ceux du corps comme ceux de la nature.

La thérapie des 3R vous donne les moyens de mieux vivre physiquement et mentalement; de lâcher prise et de lutter contre le stress de la vie moderne; d’être plus efficace dans votre vie familiale et professionnelle; de développer et de conserver l’énergie vitale; de récupérer aussi bien que de guérir; de vous adonner à des activités spirituelles comme le moment présent, la méditation, la contemplation, le rêve, le loisir intérieur, le réenchantement de la vie, etc.

En pratiquant les 3R, vous découvrirez comment gagner votre vie sans la perdre…

À VOS SOUHAITS 2016 !

B. Monginoux www.photo-paysage.com Image sous licence Creative Commons BY-NC-ND : Rappel de l'origine de l'image. Usage non commercial. Pas de modification

DANS LA PANOPLIE DES SOUHAITS que l’on peut faire en ce début d’année, y en a-t-il un de plus beau, de plus pertinent que celui de renaître ?

POUR PLUSIEURS, renaissance évoque un phénomène bien particulier : celui de la réincarnation. Là-dessus, précisons tout de suite que le souhait que je formule ici n’a rien à voir avec cette hypothétique forme de renaissance dont on n’a rigoureusement aucune preuve. Renaître réside bien plutôt dans une attitude aussi simple que géniale et qui rejoint en même temps l’une des plus grandes dynamiques de la vie : RE-COM-MEN-CER!

L’INVITATION À RECOMMENCER est motivée par la nouvelle année, mais bien plus encore par la vie elle-même, faite d’alternance de succès et d’échecs. Et les occasions ne manquent pas. Vous vous souvenez sans doute de la phrase d’un psychologue bien connu : Aimer, perdre et grandir…? Une phrase qui peut s’appliquer à bien des domaines de la vie : travailler, perdre et grandir; investir, perdre et grandir; boire, se droguer, jouer, perdre et grandir; divorcer, perdre et grandir, etc. Nous pourrions multiplier ainsi les domaines où peut s’appliquer cette dynamique étonnante qui s’appelle renaître des pertes de la vie.

AU COURS D’UNE ANNÉE, nous subissons quotidiennement des pertes de toutes sortes. Qui n’est jamais victime dans sa vie? Qui peut affirmer ne jamais échouer ou rater quelque chose? La plupart du temps, le malheur est imprévisible. Il peut surgir à tout instant des sentiers de la vie ou se positionner sur la trajectoire de notre destin, défaisant sans discernement nos rêves les plus beaux.

QUELQU’UN M’AVOUAIT UN JOUR : « Il y a deux ans, tout allait bien. Aucun problème familial ni professionnel. Et puis, brusquement, j’ai vu s’effondrer ce que j’avais mis quinze ans à construire. » Une autre personne me confiait: « Un jour que j’étais dans un centre commercial, j’ai été accablé d’un désespoir si intense que j’ai cru que ma vie s’arrêtait, que mon avenir était bouché et que rien n’avait de sens. »

UN INDIVIDU, FÛT-IL ÉQUILIBRÉ, peut être amené un jour ou l’autre à un total bouleversement de son existence, à une remise en question radicale de ses valeurs personnelles. Qu’est-ce qui peut alors motiver à tenir le coup malgré les épreuves et même à survivre dans les situations extrêmes? Qu’est-ce qui peut amener à renouer avec la vie et à reprendre le fil de son histoire?

LA VÉRITÉ, c’est qu’il existe dans l’être humain des forces profondes qui sommeillent, de même qu’un irrésistible enracinement de la vie qui font que l’on peut survivre aux pires malheurs de l’existence. « Quand croit le péril, croît aussi ce qui sauve » a écrit le grand poète Friedrich Hölderlin. L’expérience nous enseigne que chaque malheur est accompagné de mécanismes qui sauvent. Il existe, en effet, un tel phénomène dans la vie. Pour pallier les effets négatifs de l’existence, la nature a prévu des mécanismes compensatoires de défense et d’adaptation. Toute personne possède en elle-même le potentiel nécessaire pour redonner un sens ou une signification à son existence quand elle l’a perdue. Toute personne est capable de résoudre ses conflits ou d’apprendre à vivre avec eux. Il est même possible d’atteindre par moment des états de conscience où l’on peut accomplir des miracles. C’est ainsi que chaque perte ou chaque mort porte son potentiel de résurrection. Aussi faut-il faire confiance à la vie et avoir foi en son propre chemin.

RENAÎTRE ! Une fois ce mot prononcé, tout peut devenir possible. Comment dire? Nous pourrions parler ici de création, dans laquelle la vie se présente comme une succession d’états naissants, pour ne pas dire une naissance perpétuelle. C’est ainsi qu’on meurt un peu à chaque instant à ce que l’on est pour devenir autre. «Mourir pour renaître» devient ainsi l’une des grandes lois de la vie. La vie n’est pas une loterie. Elle n’est pas donnée toute faite. Pour être pleinement soi-même, on doit constamment se reprendre, se refaire physiquement, mentalement et moralement.

EN RÉALITÉ, on passe sa vie à se mettre au monde. Voilà pourquoi la capacité de renaître est le plus grand don après la vie. Et nous rejoignons ici le vrai sens du souhait que je formule pour vous en ce début d’année.

Jean-Paul Simard

 


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AIME LA VIE ET LA VIE T’AIMERA

s3766-ble-ciel-bleuÀ LIRE DANS LES MOMENTS D’ÉPREUVES

J’extrais le passage suivant d’un livre magnifique intitulé Maria, Les fleurs d’amandier. Un livre de l’écrivaine espagnole Maria Ostenero-Leon. Cette femme vient de passer à travers une très grande épreuve. S’ouvre alors devant elle un horizon de sens et d’espoir. Elle l’exprime à travers l’image de la renaissance printanière, symbole même de la vie qui renaît de ses cendres. Elle écrit :

 « [Oui] Je vais attendre le printemps. Je sais que tout doit renaître, refleurir. Je sais que le tapis vert du pré s’ornera de boutons d’or, que les arbres offriront au soleil les splendeurs qu’ils tiennent cachées, mais mon cœur est en alerte, et je n’ai pas la patience de garder les yeux fermés pour laisser au printemps la joie de me surprendre. Comme on attend la venue de l’être aimé, comptant les jours et les heures, espérant sa silhouette jusqu’au bout de la nuit, tendant l’oreille parce qu’on a cru reconnaître le bruit de ses pas, je guette le printemps.

  Je suis amoureuse de lui.

  Je suis amoureuse de la vie. »

 


SAVOIR MESURER LE PRIX INFINI DE L’EXISTENCE 

Quand il est question du non-sens de la vie, j’aime bien évoquer un exemple puisé dans un ouvrage célèbre de Dostoïevski, où il met en scène un personnage, Ivan Karamazov, dont l’existence est lourdement hypothéquée par le non-sens de sa vie. Mal dans sa peau, mal dans son existence, il cherche, il se tourmente… Aliocha lui dit alors: «Aime la vie: il suffit que tu aimes la vie. Ensuite, tu en chercheras le sens». À celui qui aime la vie, la vie octroie le don du sens. Le sens naît de l’amour de la vie.

Ainsi faut-il comprendre que la recherche de sens ne peut se faire qu’à travers une ouverture et une adhésion profondes à la vie. De quelle façon? En s’efforçant de mesurer le prix infini de l’existence. En se rattachant à la vie comme à sa source même. En rétablissant le flux vital là où le courant a disparu. En témoignant que toute vie est importante et que toute mutilation, de quelque nature que ce soit, est une catastrophe, une sorte de fin du monde. En proclamant que la vie est sacrée et que celle de l’homme en particulier recèle des trésors d’éternité.

 


 LE BONHEUR D’ÊTRE EN HARMONIE AVEC LA VIE

Chez les humains, comme dans le règne végétal, animal et le cosmos en général, un immense courant vital transcende la réalité. Il existe partout une puissance germinative à l’œuvre dans l’univers et cette puissance, c’est celle de la vie. La vie tend à s’affirmer, en dépit de tout ce qui peut le nier. Elle nous permet de penser que le monde en général n’est pas hostile, mais bon et habité par le bien, même si ce ne sont pas tous les humains qui en témoignent. Aussi n’y a-t-il pas de plus grand bonheur que d’être en harmonie avec la vie. Inversement, il n’y a pas de pire tristesse que de se sentir jetés dans l’existence, incapables de s’y adapter. Se sentir en lien avec la vie donne le goût d’exister.

 


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SAVIEZ-VOUS QUE NOUS POSSÉDONS UN «SELFIE» DE DIEU ?

sixtineQUI EST DIEU ?

On dit que LA QUESTION LA PLUS POSÉE sur Google est « QUI EST DIEU ? » Peut-on se faire UNE IMAGE DE DIEU ? Peut-on imaginer une forme quelconque de représentation de Dieu ?

Dieu personne ne l’a vu

Certes, on ne peut obtenir UN PORTRAIT DE DIEU avec des traits comme ceux que l’on obtiendrait avec un appareil photographique. Dieu, comme l’affirme l’apôtre Jean, personne ne l’a vu. C’est un Dieu invisible et caché. Quand il se met à parler de lui, il se présente toujours comme un être mystérieux. Dieu est aussi indéfinissable que représentable. Dans ce cas, faut-il abandonner la partie?

Non! Tout n’est pas perdu, car il existe des représentations hautement symboliques de Dieu. Ces représentations se révèlent en tout cas certainement plus fortes et plus justes que celles que pourrait produire un portraitiste, même de renom. En fait, ce sont les représentations les plus profondes de Dieu auxquelles l’homme a accès sur terre.

Les trois plus belles images de Dieu

Ces images symboliques sont obtenues sur la base des données de la Révélation. À partir de là, nous pouvons esquisser ce que l’on pourrait appeler les trois grandes figures de Dieu: Dieu  est AMOUR, Dieu est PÈRE, Dieu est PROVIDENCE. Sans forcer la note, nous pourrions dire qu’il s’agit ici d’un autoportrait ─ disons d’un «selfie» ─ de Dieu. Ce sont les trois images qu’il projette de lui-même à travers toute la Bible, de l’Ancien au Nouveau Testament; mais l’image la plus pure et la plus parfaite est celle de la figure du Christ, dont la mission première sur terre a été de venir nous révéler QUI EST DIEU.

DIEU EST AMOUR, c’est-à-dire qu’il nous aime inconditionnellement, tels que nous sommes, malgré nos faiblesses, nos préjugés, nos doutes, nos croyances. Il nous aime d’un amour paternel comme le meilleur des pères — ou la meilleure des mères. L’amour de Dieu est gratuit. Il ne demande rien en échange; il demande seulement de l’accueillir. De plus, le Dieu Providence pourvoit à tous nos besoins corporels, psychiques et spirituels. Mais pour cela, il faut l’accepter dans sa vie et lui faire confiance. Comment ?

Dieu se manifeste par des «signes»

En entamant un dialogue avec lui. Pour ce faire, il suffit de lui parler simplement, en lui confiant ses peines, en chantant avec lui, en riant avec lui, en lui demandant le pourquoi des choses, en lui adressant nos prières (nul besoin de formalités). La prochaine fois que vous vous sentirez tristes, angoissés ou bien seuls, essayez cela. Ayez confiance qu’il vous écoute et racontez-lui ce qui vous arrive.

Bien plus, demandez-lui de vous donner des « signes » de sa présence et vous serez littéralement renversés. Des coïncidences étonnantes, voire «impossibles», se produiront qui vous donneront parfois la chair de poule. On peut appeler ça les « frissons de Dieu ». Vous connaissez cette magnifique réflexion attribuée au grand écrivain Goethe ? « À l’instant où un être s’engage de manière irréversible, la Providence se met, elle aussi, en mouvement. Toutes sortes de choses se produisent pour l’aider, des choses qui ne se seraient jamais produites autrement… des incidents inattendus, des rencontres fortuites et un soutien matériel dépassant tout ce qu’il aurait pu imaginer. » Combien d’événements portent ainsi la « signature de Dieu ». BREF, nous faisons l’expérience que ÇA MARCHE AVEC DIEU !

En fait, Dieu a créé l’homme libre. Il ne veut pas avoir l’air de s’occuper de ce qui ne le regarde pas. Alors il nous donne des rendez-vous en cours de route, à travers ce qu’on appelle des hasards, des coïncidences, des «synchronicités»; ce peut être des objets, des personnes, des événements, etc.

N’essayez pas de trouver Dieu par votre intelligence

Le plus petit élan d’amour vrai nous rapproche plus de Dieu
que toute la science que nous pouvons avoir de la création.
                                      Antonin Artaud

Surtout, n’oubliez pas que la voie de Dieu n’est pas la voie de l’intelligence, mais celle du cœur. N’essayez jamais de rejoindre Dieu avec votre intelligence, vous n’y parviendrez jamais. Pas de science ici, de grâce. Elle a sa place, mais limitée dans l’ordre universel des choses. Des génies ne croient pas en Dieu, pendant que d’autres génies aussi grands y croient dur comme fer. Là-dessus, personne n’a mieux parlé que le grand Pascal au 17e siècle quand il a écrit dans ses Pensées : « C’est le cœur qui sent Dieu et non la raison, voilà ce qu’est la foi, Dieu sensible au cœur et non à la raison. » Vous savez ce que disait le Petit Prince de Saint-Exupéry ? « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » Dieu est de cet ordre.

POUR TOUT RÉSUMER, disons que Dieu vous attend, il se tient à la porte de votre cœur et là seulement vous le trouverez et le verrez.

Je me tiens à la porte

«Voici, je me tiens à la porte
et je frappe ;
si quelqu’un entend ma voix
et ouvre la porte,
j’entrerai chez lui pour souper,
moi près de lui
et lui près de moi.»

Apocalypse 3,20 (traduction de la Bible de Jérusalem)

 

Jean-Paul Simard

 


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CONNAISSEZ-VOUS LA THÉRAPIE DU SENS ?

800x533LE SENS COMME REMÈDE AUX MAUX DE L’EXISTENCE

LA SANTÉ REQUIERT QUE NOTRE VIE AIT UN SENS. La capacité de donner un sens aux événements est ce qui rend la personne la plus apte à faire face aux problèmes et aux difficultés de la vie.

Et ce sens est fortement tributaire des réponses apportées aux grandes questions existentielles : la vie vaut-elle la peine d’être vécue? A-t-elle une signification? A-t-elle une finalité? Combien de souffrances, de maladies, de dépressions prennent racine dans l’absence de réponses à ces questions fondamentales.


Le sens est un besoin vital

NOUS ÉPROUVONS UN BESOIN VISCÉRAL de sens comme nous avons besoin d’eau, d’air, de lumière, de nourriture. Quand nous ne trouvons pas le sens d’une chose, d’un événement, quand nous ne comprenons pas ce qui nous arrive, nous nous sentons démunis, insécurisés. L’angoisse alors s’installe et le premier réflexe est de paniquer. On veut comprendre pourquoi ? C’est bien normal.

Toutes les personnes qui œuvrent auprès des malades vous le diront, la question qui revient le plus souvent, consciemment ou inconsciemment, est  la suivante: « Quel est le sens de ce qui m’arrive ? » Une personne malade disait : «Trouver une explication, comprendre comment et, surtout, pourquoi je suis tombée malade. C’est tout ce que je voulais.»

Jocelyne Benoit qui accompagne des malades en phase terminale fait le même constat : «J’ai observé, dit-elle, que les mêmes questions reviennent souvent. Les gens me demandent ce que ça leur a donné de vivre.» L’importance du sens est corroborée par un psychothérapeute qui affirme : « Guérir le client, ce n’est pas lui remplir la tête de connaissances psychologiques ou biologiques. Le guérisseur découvre sa mission quand il donne un sens à la maladie[i]. »

 


Le sens n’est pas l’explication

J’AI VÉCU UN JOUR un fait qui m’a beaucoup interpellé. Il s’agit d’un appel téléphonique que je reçus de l’un de mes anciens élèves. Il était angoissé. Deux ans auparavant, il avait été victime d’un accident d’automobile pour lequel il n’était aucunement responsable. Il s’interrogeait sur le destin qui avait été si ingrat et si cruel envers lui. Il comprenait son état, car les médecins lui avaient très bien expliqué pourquoi il ne pourrait plus marcher. Ce qu’il ne comprenait pas, c’était la raison pour laquelle la fatalité s’était si malencontreusement immiscée dans son destin. Il se demandait pourquoi il était cloué à un fauteuil roulant, dans la fleur de l’âge, si loin de ses rêves et de ses projets d’avenir.

Je passai quelque temps avec lui, mais je demeurai impuissant à le consoler. Je compris cependant, à travers cet événement, une chose importante: trouver un sens à la souffrance, ça va; trouver un sens à sa souffrance, ce n’est pas évident. Que répondre, par exemple, à la question du pourquoi? «Pourquoi moi ?». Ou encore: «Qu’ai-je fait pour mériter cela ?». «Quel est le sens de ma souffrance, de ma maladie ?». «Pourquoi est-ce que je souffre ? Les autres marchent, pourquoi est-ce que je suis immobilisé ? Les autres rient, courent, travaillent, jouissent de la vie, accomplissent leur carrière. Qu’est-ce qui m’est arrivé ?».

 


La médecine s’occupe du «comment» mais pas du «pourquoi»

LE PSYCHANALYSTE TOBIE NATHAN constate qu’un médecin, à la question «Pourquoi ai-je mal?» peut répondre par quelque chose du genre «Parce que vous avez une fracture à la jambe!» Mais il ne peut jamais répondre à des questions du genre «Pourquoi est-ce moi qui suis tombé de l’arbre et non mon frère, ou mon cousin?» «Pourquoi suis-je tombé de l’arbre précisément ce jour-là?» Il est difficile de répondre à ces questions parce qu’elles invitent à construire un sens.

Sylvie Lafrenaye, pédiatre spécialisée en soins intensifs, doit régulièrement faire face à ces questionnements. Elle avoue : « En médecine et en science, on est excellents dans le « comment ». Comment c’est arrivé, comment ça se fait que l’antibiotique ne fonctionne pas… Mais on n’a pas de réponse au « pourquoi », alors on l’élude, explique-t-elle. »

Jean-Paul Simard

 


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[i] Les témoignages des personnes que nous donnons ici sont extraits de la revue « Spiritualité santé», « Le guérisseur blessé », vol. 1, no 1, automne 2008, p. 28-29.

DIEU NOUS ÉCOUTE-T-IL QUAND ON PRIE ?

6221-perce-du-soleil-WallFizzCombien se posent la question : « QUAND JE PRIE, DIEU M’ÉCOUTE-T-IL VRAIMENT ? » ou «ÉCOUTE-T-IL NOS PRIÈRES? ». Pour répondre à la question, il faut comprendre la PÉDAGOGIE DIVINE.

 


 

QUAND VOUS PRIEZ, considérez votre prière comme une graine que vous semez.  Il faut qu’elle croisse. Quant à savoir où, quand, et comment tout cela se fera, c’est l’affaire de Dieu. Votre rôle est de demander ce qu’il vous faut. Tout le reste, les détails, concernent Dieu. Remplissez fidèlement votre rôle de priant, et laissez le reste à Dieu en ayant foi en lui. Demandez, tournez-vous vers Dieu pour vos besoins, et ensuite attendez de lui les résultats. Pendant ce temps, remerciez-le constamment de ce que le travail se fait. Répandez-vous en bénédictions, même si vous ne voyez rien se produire. Souvenez-vous qu’il n’y a pas de limite à la puissance de Dieu. Tout est possible! Croyez-moi, votre foi aura sa récompense et prier de cette façon ne vous décevra pas.


 LE SIGNE LE PLUS SÛR que notre prière est authentique et que Dieu nous écoute, c’est précisément la persévérance dans la prière: accepter de durer dans la supplication, malgré que la réponse tarde à venir. Accepter d’être comme un mendiant devant Dieu. Cette attitude d’humilité touche assurément le cœur de Dieu.

 À la lumière de ce que nous venons dire, voici dans quelles dispositions il faut prier Dieu:

Se rappeler que Dieu a le pouvoir de guérir toute maladie et enlever toute souffrance.

Accepter de ne pas prier pour notre seule guérison, mais pour demander la force d’assumer notre épreuve;  voilà la vraie guérison à obtenir, voilà le vrai miracle à demander à Dieu.

CROIRE FERMEMENT qu’on ne prie jamais en vain et que toute prière est exaucée, même si ce n’est pas toujours de la façon à laquelle nous nous y attendions.

Croire que Dieu sait mieux que nous ce qu’il nous faut. Il sait ce qui est le meilleur pour nous. Il faut donc lui faire totalement confiance.

Comprendre que Dieu, en bon père, n’accorde jamais quelque chose qui pourrait nous nuire.

Savoir que Dieu peut décider de nous laisser vivre une expérience différente de ce que nous espérions, de façon à nous faire grandir dans l’épreuve.

Demander à Dieu la grâce de reconnaître le cadeau d’apprentissage de la vie que recèle l’épreuve qui nous semble difficile à accepter.

Quand nous prions dans ces dispositions, il arrive très souvent que Dieu nous accorde ce que nous demandons. J’en ai fait moi-même l’expérience à plusieurs reprises…

Jean-Paul Simard

Ce texte est extrait du livre suivant :

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 LECTURES SUGGÉRÉES :

http://jeanpaulsimard.com/index.php/2015/10/28/la-spiritualite-peut-elle-aider-a-guerir/

http://jeanpaulsimard.com/index.php/2015/10/31/spiritualite-et-guerison-voici-un-beau-temoignage/

http://jeanpaulsimard.com/index.php/2015/09/27/dieu-peut-il-nous-guerir-dune-maladie-2

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UN OUVRAGE COMPLET SUR DIEU :

(Cliquez sur le lien qui accompagne l’image)

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SPIRITUALITÉ ET GUÉRISON ?… VOICI UN BEAU TÉMOIGNAGE

images (35)Voici le commentaire d’une thérapeute formée et d’expérience. Son point de vue vaut la peine d’être partagé.

 

Elle m’écrit ceci :

Votre travail m’a remise en recherche. J’ai écouté vos interventions vidéos et celle sur la trousse de secours spirituelle. J’ai donc réfléchi à la foi dans mon accompagnement thérapeutique.

J’ai relu un passage du livre d’Etty Hillesum, cette jeune juive déportée avec ses parents et l’un de ses frères dans un camp de concentration nazi. Dans son livre intitulé  Faire la paix avec soi, elle écrit :

«Il y a en moi un puits très profond. Et dans ce puits, il y a Dieu. Parfois je parviens à l’atteindre. Mais plus souvent, des pierres et des gravats obstruent ce puits, et Dieu est enseveli. Alors il faut le remettre au jour.»

JUNG parlerait ici du «Soi». Du coup, je pense que la foi dans le travail d’accompagnement des patients prend tout son sens dans de déblayage de la souffrance, de l’histoire d’enfant traumatique, de la blessure. Nous cheminons ensemble patient et thérapeute vers cet inconnu de soi, du Soi, la bougie à la main et dans cet alchimie de la relation, la compréhension du possible apparaît, la foi se fortifie et s’expérimente dans la relation en confiance, en sécurité.

Le cœur s’apaise et de nouvelles sensations apparaissent, le patient apprend à se faire confiance, à faire confiance à l’autre et se met à l’écoute de son corps de son être, de la vie. Faire du sens alors paraît à nouveau envisageable. Nous sommes l’expérience de la vie. Et ce moment de partage devient le lieu du renouveau. Il faut «sacrément» avoir la foi dans la vie, dans l’autre, pour affronter la rencontre du mystère qui vit au plus profond de nous. 

Je vous souhaite une belle journée et merci encore pour vos écrits qui m’accompagnent depuis peu dans mon travail de thérapeute et dans ma vie de tous les jours.

J’ai moi aussi plaisir à vous lire.

Patricia Ober – Coignet
Thérapeute en psychosomatique relationnelle.
Psychanalyste jungienne. Sophrologue.


À LIRE EN COMPLÉMENT :

http://jeanpaulsimard.com/index.php/2015/10/28/la-spiritualite-peut-elle-aider-a-guerir/
http://jeanpaulsimard.com/index.php/2015/10/17/connaissez-vous-letonnante-therapie-des-trois-r/
http://jeanpaulsimard.com/index.php/2015/10/24/letonnante-formule-sante-dun-celebre-phramacien/

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LA SPIRITUALITÉ PEUT-ELLE AIDER À GUÉRIR ?

 

guerir_simard (1) 470x263LA MÉDECINE SE POSE DE PLUS EN PLUS DE QUESTIONS sur la spiritualité. Certains médecins commencent à s’interroger sur la façon d’intégrer la spiritualité à leur pratique médicale.

 


DANS UNE ÉMISSION TÉLÉVISÉE, un neurologue affirmait que la première question qu’il posait à ses patients était : «Avez-vous la foi ?» ou «Êtes-vous pratiquant ?» Il a précisé qu’il n’allait pas plus loin dans son questionnement. Il expliquait qu’une personne qui a la foi réagissait mieux aux traitements. Le patient croyant est sensibilisé à écouter son âme, à percevoir le sens de la guérison et de la santé.

L’un des constats les plus intéressants que l’on fait en anthropologie spirituelle concerne justement les rapports entre la foi et la santé.


La foi a une réelle influence sur la santé.

Il existe de nombreux cas de personnes vouées inexorablement à la mort qui se sont retrouvées guéries, sans qu’on puisse en comprendre la cause. À l’origine, il y a très souvent une question de foi. Les études qui le démontrent sont nombreuses.

D’une façon générale, on admet que les malades croyants guérissent plus vite que les non-croyants. Tel est, en tout cas, le phénomène observé dans plus de deux cents études menées sur la question aux États-Unis. Les experts constitués de laïques et d’ecclésiastiques en sont arrivés à la conclusion que «la foi religieuse avait une certaine influence sur la physiologie du corps et sur la santé». Ces résultats ont été dévoilés à Rome lors d’un congrès consacré à la «médecine et la spiritualité»[1].

La religion est bonne pour la santé, disent plusieurs études. Certaines montrent, entre autres, que la pression artérielle, et donc les risques d’accident cardio-vasculaire, sont moins forts après la soixantaine chez les croyants que chez les athées et autres agnostiques[2]. Les gens de foi et de prière sortent en général de leur pathologie plus vite que les autres.

Le bulletin Health After 50, de l’université Johns Hopkins aux États-Unis, rapporte les résultats d’une recherche montrant que les personnes qui pratiquent une religion organisée présentent une plus faible incidence de dépression, de suicide, de toxicomanie et même de troubles cardiaques.

 


 Des facteurs de longévité reconnus

La foi et la spiritualité sont citées comme un facteur de longévité parmi les centenaires. Dans une enquête réalisée aux États-Unis par la société de soins Evercare, 23 % des centenaires interrogés attribuaient leur longue vie à leur spiritualité alors que seulement 3 % invoquaient, pour motifs cette longévité, les gènes et les soins médicaux. «La spiritualité apparaît être un élément très important pour bien vieillir», assurait la directrice d’Evercare, Sherri Snelling, responsable de l’étude[3].

C’est ce que j’appelle «la spiritualité en harmonie avec la médecine».

 


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[1] Cf.: article de La Presse du 25 août 1998; voir aussi le Journal de Québec, 16 juin 1997
[2] Journal La Presse, Montréal, 25 août 1998, p. A11.
[3] Le Journal de Québec, l8 avril 2007.