Guérir par la foi, l’amour, la prière

Guérir

QUELLES SONT LES VALEURS SPIRITUELLES QUI GUÉRISSENT ?

UN OUVRAGE SUR L’AGAPÈTHÉRAPIE, MÉDECINE DE L’ÂME ET DU CŒUR


IL EXISTE UN RÉEL POUVOIR DE GUÉRISON dans le spirituel. Plusieurs expérimentent que la foi en l’amour divin permet d’atténuer les peines, de soigner les blessures, de trouver la paix intérieure. Ils découvrent que la prière constitue un puissant moyen de guérison à la fois physique, psychologique et spirituel. Pour celui ou celle qui a la foi, celle-ci représente une réelle énergie vitale. À ce titre, la foi, l’amour et la prière peuvent être expérimentés comme une véritable médecine de l’âme et du corps.
(Jean-Paul Simard, Guérir par la foi, l’amour, la prière, Éditions Médiaspaul)

Voici la fiche technique du livre :

http://mediaspaul.qc.ca/catalogue/guerir-par-la-foi-lamour-la-priere-903

 

BIEN DANS SON ÂME, BIEN DANS SON CORPS


  VOICI UN APERÇU DU LIVRE :

                                                                  INTRODUCTION

                                                    Une voie spirituelle de guérison

          Devant la diversité des détresses que connaît notre monde actuel, nous cherchons des voies de guérison.
        Depuis une vingtaine d’années, en particulier, nous assistons à une floraison d’approches thérapeutiques qui surprennent par leur audace et leur variété. Elles font d’ailleurs l’objet de nombreux volumes qui garnissent généreusement les rayons des librairies et des bibliothèques.
          On parle très peu, cependant, des voies de guérison spirituelle. Celle que je vous propose dans ce livre suscite, pourtant, beaucoup d’intérêt dans les milieux où on la pratique.
          Bien qu’elle existe depuis toujours en filigrane dans la tradition chrétienne, ce n’est que depuis quelques années qu’elle fait l’objet d’une pratique particulière. Les résultats obtenus sont si encourageants, qu’on peut d’ores et déjà l’entrevoir comme un véritable cadeau de Dieu pour notre temps.
          Cette voie s’appelle l’agapèthérapie. Elle peut être définie comme la guérison par «la foi en l’amour divin», cette foi s’exprimant principalement, dans la prière de guérison. L’agapèthérapie se révèle, en outre, un moyen d’intégration incomparable d’unité et d’harmonie de la personne.
          Depuis longtemps, nous savions, par l’apôtre Jean, que «Dieu est Amour», mais nous ne prenions pas vraiment conscience que cet amour pouvait guérir. Grâce à l’agapèthérapie, beaucoup expérimentent que la foi en l’amour divin permet d’atténuer les peines, de soigner les blessures, de trouver la paix intérieure. Ils découvrent que la prière constitue un puissant moyen de guérison à la fois physique, psychologique et spirituelle. Pour celui ou celle qui croient, Dieu représente une réelle énergie vitale.
          Ce qui fait la force de la foi et de l’amour, c’est qu’ils appartiennent à deux ordres : l’ordre naturel et l’ordre surnaturel. De leur alliance résulte une synergie étonnante, dont peut grandement bénéficier la personne qui cherche la guérison. Nous verrons, dans ce livre, comment intégrer la foi naturelle et la foi surnaturelle au processus de guérison.
          Précisons tout de suite que je n’ai aucune prétention scientifique. Mon intention n’est pas de faire voir comment la foi, l’amour et la prière peuvent rivaliser avec les «traitements médicaux». Je veux simplement montrer ce qui peut se produire quand une personne malade décide de confier sa souffrance à Dieu.
          Très souvent, la foi et la prière sont utilisées comme ultime recours, quand tous les moyens humains sont épuisés ou quand la médecine s’avère impuissante. Pourtant, la personne malade aurait avantage à prier en cours de traitement médical pour que le diagnostic, les médicaments, les interventions chirurgicales soient efficaces.
          L’agapèthérapie admet que le recours à la science médicale est nécessaire, mais qu’on peut grandement faciliter la guérison de l’intérieur. À ce titre, l’amour et la prière peuvent être expérimentés comme une véritable médecine de l’âme et du corps.
          En disant cela, je ne veux pas faire croire à une guérison automatique, mais une chose est certaine, beaucoup de personnes ont obtenu la guérison en la demandant à Dieu. Et lorsque la guérison ne s’est pas produite, ils y ont trouvé des forces étonnantes pour assumer leur maladie et y trouver un sens.
          Nous entendons souvent dire : «La foi, la prière et la vie spirituelle peuvent aider à guérir». Il y a, dans la foi et la prière, une dynamique de guérison certaine. Dans les cas de guérison physique, celle-ci peut être liée au traitement médical seul; d’autres fois, cependant, la guérison se fait indépendamment de tout traitement médical. Nous le savons, parce que la guérison survient alors dans un contexte évident de foi authentique et de prière fervente.
          Il y a des moments où la foi et la prière deviennent la seule solution, l’unique moyen d’assumer une épreuve ou de passer à travers une expérience traumatisante de la vie. Je connais très peu de personnes qui ne prient pas, lorsque la maladie et la souffrance frappent à leur porte. Qui n’a pas crié un jour d’angoisse : «Mon Dieu, aide-moi à passer à travers cette épreuve!»? Ou encore : «Dieu, si tu existes, manifeste-toi!
           On lit, parfois, des phrases comme «Les hommes vont à Dieu dans leur misère.» C’est vrai. Plus que jamais, le monde actuel éprouve le besoin de rencontrer le «Dieu de la Vie». Il éprouve le besoin d’expérimenter la puissance de la prière, souvent comparée à un «guérisseur intérieur» qui nous habite.
          La maladie est l’une des épreuves qui nous touche le plus, surtout quand elle est grave, car elle nous atteint dans la partie vitale de notre être. Mais à côté des maladies, il y a la souffrance existentielle. Pour beaucoup de personnes la vie apparaît dépourvue de sens : derrière elles le vide et devant le néant. Elles ne savent plus pourquoi elles doivent vivre, travailler, aimer. S’ajoute parfois le sentiment d’être de trop sur terre, de ne pas avoir sa place, d’être né sans son consentement.
          Certes, la vie ne comporte pas le même degré de morosité chez tout le monde, mais tous ces ingrédients peuvent éclore à la faveur d’événements qui les suscitent.
          Qu’il s’agisse de la maladie physique, mentale ou de la souffrance existentielle, celles-ci nous rappellent toujours le caractère fragile, friable et éphémère de la vie. Elles nous apprennent que la vie n’est pas entièrement en notre pouvoir. À travers notre impuissance, elles nous placent devant «l’être là» de la souffrance qui semble nous dire : «Tu dois d’abord m’accepter, parce que je suis.» Ce qui est une façon d’avouer que la souffrance n’est pas d’abord là pour être combattue, mais pour être vécue. Ce n’est qu’à partir du moment où elle est acceptée qu’elle peut devenir un élément de vie. La souffrance assumée grandit la personne et favorise la connaissance de soi.
          C’est ici qu’apparaît l’autre versant de la souffrance, celui de la difficile quête d’identité. Les maladies, les épreuves, les échecs peuvent servir de moyens pour se parachever. Ils créent un terrain d’expérience, un milieu qui modèlent et forment le caractère et la vision du monde. Ils sont comme autant d’étapes rituelles d’un long parcours formateur de la personne. D’épreuve en épreuve, de chagrin en chagrin, s’esquissent les contours d’un être nouveau, plus fort, plus compréhensif, plus ouvert à la vie.
          S’il ne s’agissait, dans l’existence, que d’affronter une série d’épreuves définies d’avance, nous pourrions espérer un jour mettre une touche finale à l’histoire de notre vie. Mais il n’en est pas ainsi. La vie est un éternel «inachèvement». On ne finit pas de naître, de «commencer». Quelqu’un a dit : «L’être humain n’a jamais le temps d’être, il n’a que le temps de devenir.»
         Tel est le sens de la parole sibylline de Jésus à Nicodème : «Personne ne peut voir le Royaume de Dieu s’il ne naît pas de nouveau (Jn 3,3). Nous savons que l’Évangile entrevoit cette nouvelle naissance à travers la nécessité de la conversion.
         C’est en ce sens qu’il faut comprendre le rôle de la souffrance et de l’épreuve, c’est-à-dire comme un appel à sortir des conditions qui créent notre misère. Et l’une des attitudes les plus importantes consiste alors à éliminer les habitudes de vie qui génèrent la souffrance sous toutes ses formes.
         Nous sommes aidés, en cela, par le désir de guérir, aussi fort que la vie elle-même. Heureusement, car sans la volonté de guérir, notre espérance de vie serait passablement réduite. C’est ce qui nous fait rechercher avec tellement de motivation les moyens de guérir.
         Parmi ces moyens, il en est un qui s’avère particulièrement bénéfique, autant pour la santé du corps que pour celle de l’âme. Ce moyen, c’est la foi. La foi dont il s’agit ici n’a rien d’ésotérique ni de magique. Elle n’a rien à voir non plus avec la psychosomatique ou l’effet «placebo», comme le pensent beaucoup de praticiens de la santé. La foi, c’est celle qui fait passer du monde visible au monde invisible. Celle qui soulève la vie! Elle est fondée sur une relation personnelle avec le Dieu Créateur, qui est en même temps le Dieu de la Guérison.
         Nous savons maintenant que la maladie n’est pas exclusivement liée à une approche clinique médicale; elle relève aussi de la question du sens de la vie, laquelle est fortement tributaire de la foi et des croyances religieuses de la personne.
         Nous savons également que dans certaines circonstances de la vie, il n’y a pas beaucoup de médicaments qui peuvent remplacer la force de l’âme, où se trouvent les ressorts les plus importants de motivation et de dépassement humains. La Bible nous apprend que c’est l’âme qui vivifie le corps. Sans cette présence extraordinaire de l’âme, où peut-on puiser les forces nécessaires dans les situations qui dépassent la condition humaine ou que tous les moyens médicaux sont épuisés? Combien de situations nécessitent l’aide de ce que la conscience populaire appelle la «Puissance supérieure»?
         C’est dire jusqu’à quel point la santé exige une certaine forme de vie spirituelle. Combien de problèmes proviennent de l’âme refoulée sous forme d’obsession, de dépendance, de violence, de dépression, de «névrose du sens» (Frankl). Jung admettait que tout problème d’ordre psychologique comporte un lien avec la religion.
         C’est dans cet esprit que je présente les principes de base de l’agapèthérapie. Mon but, ici, n’est pas de proposer une alternative curative à la maladie, mais de montrer comment la foi, l’amour, la prière peuvent grandement influencer le processus de guérison.
         Aussi est-ce avec beaucoup de confiance et d’espoir que je dédie ce livre à tous ceux et celles qui aspirent à la guérison en empruntant le chemin de la foi. Puissent-ils y trouver quelque chose qui les conduira aux pieds du Grand Médecin des âmes et du corps.


POUR EN SAVOIR PLUS SUR L’AGAPÈTHÉRAPIE, cliquez sur le lien suivant :

http://jeanpaulsimard.com/index.php/2015/07/22/lagapetherapie/   

colombe