Comment survivre dans une société «full sexe» ?

On parle beaucoup de sexualité riche et épanouie.  Mais en même temps on propose une sexualité à l’eau de rose, une sorte de nirvana du sexe où l’on flotte en toute quiétude dans le bain de la sensualité. Une sexualité où il n’y a pas d’interdits et où toutes les pratiques sexuelles, des plus hot aux plus hard, se valent et sont censées contribuées à l’équilibre humain. Pourtant, les naufragés du sexe sont nombreux. La pornographie fait des ravages considérables. La dépendance sexuelle connaît un point culminant. Comment expliquer le silence social à ce sujet? C’est dans ce contexte que la question se pose comment survivre dans une société «full sexe»?

L’éminent philosophe Luc Ferry écrit :
«Un exemple, hautement symbolique, suffira ici à me faire comprendre : il n’y a plus de différences à faire entre de «bonnes» et de «mauvaises» pratiques sexuelles. Telle est la signification de la fameuse libération revendiquée par la jeunesse : il faut en finir, en cette matière comme une toute autre, avec la notion normative et «répressive» hiérarchie. Il n’est plus de norme naturelle, religieuse, juridique ou autre qui vaille, mais seulement l’exigence, elle-même perçue comme seule authentiquement morale, de laisser chacun être soi-même, pourvu qu’il le soit véritablement.»

Jean-Paul Simard

Le meilleur de soi

s5234-ble-a-foisonJ’ai grandi à une époque où tout l’idéal humaniste de la vie consistait dans la recherche et l’atteinte de la perfection. C’était l’époque du perfectionnisme et des «grandes âmes». Il fallait être parfait en tout, exceller, réussir, sinon nous étions des «vauriens». Cela se vérifiait dans tous les domaines de la vie. Je me souviens encore de ces slogans dynamisants que l’on claironnait pour soutenir notre enthousiasme et notre idéal : «Sursum corda!» (En haut les cœurs!), ou encore «Toujours plus haut!». Nous concevions la vie comme une montagne à escalader, un sommet à atteindre. La vie se présentait à nous comme une épreuve dans laquelle il fallait réussir à tout prix. Nous croyions fermement que le meilleur résidait dans l’image idéale de soi. Mais cette image ennoblie de la personne devenait à la longue difficile à porter, car elle nous obligeait à jouer constamment un rôle, celui de quelqu’un que nous ne sommes pas.

Heureusement, à l’instar du «complexe olympique» ─  toujours plus haut, toujours plus fort, toujours mieux ─ , il existe une conception de la vie voulant que la réussite puisse aussi se faire à l’envers. Il ne s’agit pas de gravir une montagne, mais de descendre. Par exemple, plus une personne porte un handicap lourd (alcooliques, drogués, dépendants de toutes sortes, handicapés, etc.), plus elle descend bas dans la souffrance et le malheur, plus elle est appelée à monter par la descente, c’est-à-dire dans la pauvreté et la faiblesse de son être. On parle moins alors de perfection que de croissance.


Certes, renoncer à la perfection demande de l’humilité, beaucoup d’humilité, laquelle passe par l’acceptation du droit à l’erreur et à l’imperfection. Voilà pourquoi beaucoup de chemins de croissance à caractère nirvanique ou hédoniste refusent de voir la vie ainsi. Pourtant, nous savons bien que les approches du genre « Je suis un Dieu qui s’ignore » sont quotidiennement démenties par la réalité qui nous rappelle que « celui qui veut faire l’ange fait la bête ». Le célèbre auteur français Charles Péguy, dont nous venons de célébrer le centième anniversaire de sa mort, disait : «Il y a quelque chose de pire que d’avoir une mauvaise âme, c’est d’avoir une âme toute faite.» Et il renchérissait: «Il y a quelque chose de pire que d’avoir une âme perverse. C’est d’avoir une âme habituée. On a vu les jeux incroyables de la grâce et les grâces incroyables de la grâce pénétrer une mauvaise âme et même perverse et on a vu sauver ce qui paraissait perdu. Mais on n’a jamais vu mouiller ce qui était verni, on n’a pas vu traverser ce qui était imperméable, on n’a pas vu tremper ce qui était habitué.» Haro donc sur la perfection! Le meilleur de soi ne semble pas là.

Cela nous amène à redéfinir le «pattern» de notre vie: vivre c’est croître, avancer, assumer les erreurs et les épreuves, c’est savoir en tirer des leçons et créer à mesure ses réponses. Vivre, c’est n’être jamais arrivé, n’avoir jamais la réponse finale ni même la bonne. C’est composer avec des forces qui viennent de plus loin que «nous» et qui nous conduisent vers le meilleur de nous-mêmes.

C’est ce que le philosophe Friedrich Hegel appelle «le pouvoir du négatif». Il arrive un moment où quelque chose se met à éclore au-dedans. Du désordre intérieur une force surgit. C’est ainsi qu’à travers le pire peut éclore le meilleur de soi.

Jean-Paul Simard

 

 

L’agapèthérapie

640x522UNE MÉDECINE DE L’ÂME ET DU CŒUR

IL EXISTE UNE FORME DE THÉRAPIE essentiellement basée sur la dimension spirituelle de la personne. Cette approche suscite présentement beaucoup d’intérêt si l’on en juge par le nombre croissant de centres qui la pratiquent, je veux parler de l’agapèthérapie. J’ai déjà écrit deux volumes sur le sujet: Guérir par la foi, l’amour, la prière (Médiaspaul) et Que faire quand la souffrance et la maladie frappent à notre porte? (Anne Sigier/Médiaspaul). Le lecteur qui veut en savoir davantage pourra s’y référer avec profit. Il y verra comment, avec l’agapèthérapie, beaucoup de maladies physiques et psychologiques disparaissent à la suite de la guérison de l’âme et du cœur. En faisant la paix avec soi-même, en guérissant les blessures intérieures, cela crée un «terrain» très favorable à la guérison. Et pour cause !

 


DEVANT LE VIDE SPIRITUEL et la froideur de la médecine, l’agapèthérapie propose une vision humanisante de la personne : « Guérir parfois, soulager souvent, réconforter toujours ». L’agapèthérapie se révèle incomparable pour aider la personne à gérer les émotions négatives, le stress de la vie, les craintes, les inquiétudes, les peurs, l’angoisse, les désespoirs. L’agapèthérapie vise essentiellement à pacifier la personne, à guérir ses blessures intérieures, à harmoniser les contraires, à « apprivoiser son ombre». On constate que beaucoup de maladies physiques et psychologiques disparaissent à la suite de la guérison du cœur. En faisant la paix avec soi-même, en guérissant les blessures intérieures, cela crée un « terrain » très favorable à la guérison.

L’agapèthérapie repose sur les propriétés éminemment curatives de la foi, de l’amour, de la prière. Ces trois dimensions forment comme le trépied de cette approche. Rappelons que nous situons ici sur un terrain solide, car la valeur thérapeutique de ces trois pratiques a fait l’objet de nombreuses recherches scientifiques.

          Jean-Paul Simard, L’autre voie de guérison, Montréal, Éditions Le jour, p. 156.)

 


POUR EN SAVOIR PLUS :
http://mediaspaul.qc.ca/catalogue/guerir-par-la-foi-lamour-la-priere-903

http://jeanpaulsimard.com/index.php/sample-page/que-faire-quand-la-souffrance-et-la-maladie-frappent-a-notre-porte/

 


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La poésie de la vie

Dans une chronique précédente, j’évoquais la magie de la vie et son lien avec la poésie. Il n’est pas nécessaire d’écrire des poèmes pour faire de la poésie. N’importe qui, dans le contexte familier de son existence, peut se comporter en véritable poète. On sait déjà jusqu’à quel point la poésie est nécessaire à l’expression de l’amour, du romantisme et du rêve. Mais sait-on comment elle peut transformer notre existence au quotidien?

Le monde sépare volontiers poésie et réalité, comme si la poésie n’était qu’une sorte d’ornement ou de fioriture de la vie. Mais la poésie nous rappelle que la réussite de l’existence n’est pas seulement affaire de technique. Elle a besoin d’un souffle que seule la poésie peut donner. Simone Weil, cette philosophe de génie qui a étonné le monde en travaillant une grande partie de sa vie dans les usines à une époque où la technologie était rudimentaire, a écrit : «Les travailleurs ont besoin de poésie plus que de pain. Besoin que leur vie soit une poésie. Besoin d’une lumière d’éternité.» Cette lumière d’éternité, c’est l’horizon d’émerveillement que le regard poétique peut apporter sur les êtres et les choses.


Pour l’expérimenter, je vous invite aujourd’hui à vous laisser émerveiller  par toutes les petites choses qui vous entourent : savourer un bon petit plat, sentir la fraîcheur de l’eau sur votre peau en vous lavant, admirer une fleur, goûter et admirer la beauté d’un paysage, le vent, les oiseaux, la lumière, écouter le chant d’un ruisseau, contempler l’immensité des espaces sidéraux. S’abandonner au mystère de la nuit étoilée, ce qui faisait dire à Jules Renard : «Il y a de la lumière ce soir chez Dieu».  Vous verrez combien ces petits gestes font du bien à l’âme et dégagent des énergies mentales insoupçonnées!


Exercez-vous, en outre, à pratiquer le regard contemplatif, partout, sur tout ce qui vous entoure. Entraînez-vous à contempler là où nous ne faisons que voir et regarder avec indifférence. Nous ne prêtons plus attention au coucher du soleil, à la lumière qui fait étinceler les objets, au vert opulent de la nature, à l’air traversé de parfums. Quand nous nous promenons dans un parc, nous sommes plus attentifs à ce qui bouge qu’à l’appel de tous ces paysages qui nous font respirer le bonheur. S’exercer à remarquer les couleurs qui influencent notre sensibilité, les formes qui sollicitent notre attention. Même chose pour l’expression de ceux et celles qui nous entourent. Quand remarquons-nous le regard engageant ou le sourire aimable d’un voisin? Déconnectés de nos émotions, nous sommes peu conscients des bonheurs qui s’offrent à nous. Or, tout cela nous interpelle et nous rappelle, selon la magnifique formule du poète allemand Hölderlin, que «c’est en poète que l’homme habite cette terre.»

Jean-Paul Simard

 

La magie de la vie

14873883-Fleurs-des-champs-papillon-et-le-ciel-bleu-Banque-d'images - CopieON PARLE SOUVENT DE LA MAGIE DE LA VIE. On la perçoit volontiers comme une sorte d’éclair venant illuminer le ciel de notre vie, au moment où l’on en a besoin. Particulièrement dans ces moments de grande lassitude ou de morosité. Mais le plus souvent, nous nous retrouvons dans l’attente d’une magie qui ne vient pas. Attente qui va parfois jusqu’à l’obsession. Et alors c’est le doute qui s’installe. Existe-t-elle vraiment? Appartient-elle aux seuls fortunés de la vie ou est-elle à la portée de tous? Parfois, notre doute se met à dériver vers des plages moins rationnelles: faut-il connaître quelque formule initiatique pour la faire apparaître?

D’entrée de jeu, précisons que la magie de la vie ne relève pas de l’ésotérisme. Elle n’a rien à voir avec le fait de prédire l’avenir, de faire bouger des objets, de transformer les choses et les événements en un coup de baguette. Elle relève bien davantage de notre pouvoir personnel. Et ici je m’arrêterai sur une dimension oubliée, mais qui peut transformer toute l’existence : la poétique de la vie.


Précisons tout de suite qu’il n’est nullement nécessaire d’écrire des poèmes pour créer cette vision poétique. Là-dessus, j’aime bien le point de vue d’Edgar Morin quand il dit que « le véritable but de l’existence est la poésie de la vie, de vivre dans l’exaltation de soi, dans l’exaltation de l’amitié, de la fête, de la communauté ». À cette fin, il a élaboré ce qu’il appelle la philosophie de « la voie », qui consiste à se donner les moyens de réaliser la poésie de sa propre vie et, chemin faisant, de ressusciter l’espérance pour générer non pas le meilleur des mondes, mais un monde meilleur.

La «voie» évoquée par Edgar Morin passe par la découverte de la beauté du monde qui nous séduit, nous appelle, nous avive. La rencontre avec le beau nous donne le moyen de dépasser la banalité de l’existence, d’enjoliver l’ordinaire de la vie. Dans les moments difficiles ou inquiétants, aux heures les plus sombres, dans les épreuves, la beauté a cette capacité de soutenir le cœur humain et de donner la conviction que le meilleur de la vie peut être atteint. C’est ainsi que la poésie peut représenter une approche originale et exceptionnelle pour résoudre les problèmes de la vie. Elle peut intervenir dans le sentiment du vide, dans la dépression vague, dans la morosité, dans le désenchantement conjugal, familial et relationnel. Tous ces sentiments négatifs de l’existence ont quelque chose à voir avec l’absence du sens poétique de la vie.


Le rôle essentiel de la poésie est ainsi d’ouvrir à la « la joie pure d’exister». Avez-vous déjà pris conscience du don de l’être et de la vie? Dans tout ce qui a été créé, rien de surpasse la vie. La vie est le chef-d’œuvre de la Création. Il va de soi que célébrer cette vie en reconnaissant qu’elle est un don du Créateur constitue l’une des façons les plus sûres d’engendrer le bonheur. Se croire heureux d’être en vie et savourer en même temps les multiples propositions de bonheur que nous offrent nos journées. Entretenir la vision d’une vie belle, n’est-ce pas la façon la plus réaliste et la plus sûre de faire naître et d’entretenir la magie de la vie? Dans mon prochain article, je développerai un autre aspect fort intéressant de la magie de la vie (à suivre…).

 Jean-Paul Simard

 

http://jeanpaulsimard.com/index.php/sante/

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Le bonheur d’une vie simple et tranquille

        «Vivre simplement, c’est apprendre à faire la différence entre assez et trop.»
                          Mark A. Burch  La Voie de la simplicité pour soi et la planète

 


 LANZA DEL VASTO, dans son livre intitulé Le pèlerinage aux sources, raconte l’expérience suivante. Un jour qu’il avait laissé ses vêtements sur la plage pour se baigner, il s’aperçut à son retour que le mouchoir noué où il serrait son mince pécule de voyageur avait disparu. Il fut pris de panique: seul, sans la moindre ressource, au cœur du continent indien! Puis, soudain, il éclate de rire, pensant qu’il vient de comprendre qu’il vit l’un de ces rares moments où il ne doit compter que sur sa richesse intérieure.


LA VRAIE RICHESSE, c’est ce qui reste quand on a perdu tout son argent.  Pour la découvrir, rien n’est meilleur que le sort quand il nous met aux prises avec la nécessité toute nue, nous obligeant à tout attendre de soi, de sorte que la vie devient une perpétuelle création de soi-même par soi-même. Pour vivre une telle expérience, il faut évidemment faire le choix d’une vie axée non pas uniquement sur la culture de l’avoir, mais sur celle de l’être.

Et cela commence par sacrifier «les nécessités inutiles», comme l’enseigne le célèbre personnage d’Hemingway, Mark Twain. Beaucoup de choses que nous conservons nous sont rarement utiles. Ce sont des poids que nous traînons derrière nous et qui minent inexorablement notre potentiel d’énergie, sans compter qu’ils appauvrissent notre existence au lieu de l’enrichir. Dans ces conditions, «jeter» ou «se débarrasser» devient pratiquement un acte existentiel.

 Jean-Paul Simard

 


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Avoir confiance dans la vie

d59c60e6569e4e1a03793683b77abd6f_w194ON ENTEND SOUVENT DIRE : Aie confiance dans la vie », «Fais confiance au destin!» La confiance est une attitude indispensable pour vivre. Sans la confiance nous n’avancerions pas d’un mètre. La vie comporte des risques, mais c’est la confiance qui nous fait avancer.


La confiance est une réalité complexe. Elle suppose certaines attitudes comme l’abandon, l’optimisme, l’espoir, le «lâcher-prise». Par exemple, l’apprenti en parachute qui veut faire sa première descente doit croire en son instructeur et en son équipement, mais s’il a peur de sauter dans le vide, il lui faudra développer la confiance. Il en est ainsi dans la vie. Il faut tantôt se lancer dans le vide avec foi et confiance comme le parachutiste, tantôt faire des pas en avant comme le marcheur de randonnée.

La confiance du parachutiste est liée à l’expérience du vide. Le vide, c’est ce qui se produit quand les points de repère se dérobent et que nous ne savons pas où nous allons atterrir. Nous avançons dans la nuit, sans savoir où nous allons. Nous éprouvons alors le vertige de l’inconnu qui emprunte les multiples visages de la peur, de l’anxiété, de l’angoisse et parfois du désespoir.

La confiance du marcheur quant à elle est liée à la morphologie du terrain. La route n’est pas toujours sereine. Elle engage le souffle, la fatigue, la volonté, le courage. Les blessures sont souvent le pain quotidien du marcheur, car il y a les pierres d’achoppement et parfois de grosses pierres, si grosses qu’elles apparaissent des montagnes.

Comme on le voit, la confiance repose sur des valeurs qui constituent les assises même de notre vie. Des valeurs qui germent autant dans le champ du quotidien que dans le jardin de l’absolu. Et ces valeurs peuvent se résumer en la foi : la foi en soi-même, la foi en l’autre et la foi en l’Autre. Cette foi est la pierre angulaire de notre humanité, en même temps qu’elle crée une amplitude qui s’ouvre sur l’infini. Elle donne la capacité de trouver des solutions profanes et spirituelles aux problèmes de la vie.


On peut comprendre pourquoi la confiance s’avère plus qu’un talisman auquel on confère un pouvoir protecteur. En ce domaine, rien de vraiment magique ou d’acquis. Il existe dans la confiance une grande part de responsabilité. Nous sommes responsables de notre destin. Celui-ci dépend de ce que nous faisons ou de ce que nous aurons fait de notre vie. De la façon dont nous l’aurons façonné au cours de notre existence. Nous sommes entièrement responsables de nos actes. Nous ne pouvons rejeter la responsabilité sur autrui ou sur autre chose. Nous devons assumer nos propres choix. Faire confiance en la vie, c’est créer sa propre existence. Le succès dépend alors du degré de confiance que nous y investissons.

Ici, nous pouvons pécher par manque ou par excès de confiance. Emportés par une immense confiance, nous pouvons surévaluer le pouvoir de notre raison. Nous en arrivons à penser que l’esprit peut tout. Que grâce à notre seule force mentale, nous pouvons maîtriser tous les événements de la vie. Nous retrouvons ici l’idéologie véhiculée derrière ces slogans : «Votre esprit peut tout», «La puissance de votre mental peut venir à bout de tout», etc. Ces slogans visent à faire de la personne un surhomme ou une superfemme qui défie les lois de la nature et de la vie. Quelqu’un donnait à ce propos l’exemple suivant: imaginez un homme sans imperméable ni parapluie à l’époque de la mousson en Inde et qui prétendrait : à force de volonté, je finirai par marcher dans la rue sans être mouillé. N’est-ce pas insensé?


La confiance n’amène pas à défier les lois de la vie, mais à estimer ses capacités à l’aune de ses possibilités. S’estimer, c’est évaluer ses capacités, mais c’est aussi d’abord et avant tout s’apprécier à sa juste valeur. Nous retrouvons ici le mot le plus important de la confiance, celui de l’estime de soi.

 Jean-Paul Simard

 


POUR ALLER PLUS LOIN :

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Qu’est-ce que réussir dans la vie ?

58838_946060335474150_6434432549926708244_nQU’EST-CE QUE RÉUSSIR DANS LA VIE vie ? Quand je fais le bilan de ma propre vie, je constate avec étonnement que les plus belles réussites l’ont souvent été après un échec, parfois retentissant. Combien ont connu dans l’échec une expérience capitale et féconde? Combien ont trouvé leur vocation dans l’échec? Combien ont trouvé le véritable amour après été plaqué? Combien ont trouvé la liberté et la vie à la suite d’un divorce? Combien sont devenus sages après que leur banque leur eu coupé les vivres? Combien d’alcooliques sont sortis de l’enfer de l’alcool après avoir tout perdu? Nombreux sont les échecs qui ont ouvert la voie à des aspirations jusque-là invisibles. Dans ces conditions, on peut se demander si l’échec ne serait pas un mal pour un bien? Ce qui nous amène à penser que pour certaines personnes échouer est peut-être la seule façon de réussir.

Il y a de nombreuses situations dans la vie où l’adage «Qui perd gagne» se vérifie. Prenons l’adage à l’inverse. Combien ont perdu en gagnant! Tel ce monsieur qui, en devenant millionnaire à la loterie, a littéralement dégénéré, au point qu’il est devenu une loque humaine. Un autre pensait avoir rencontré l’être de sa vie et avoir atteint la région bienheureuse où l’être aimé ne peut plus faire de mal, et pourtant il a subi l’irréparable outrage. Grâce à cet échec amoureux, il a pourtant été soustrait à un destin d’incompréhension et de solitude dans lequel il s’embarquait aveuglément. Dans combien de circonstances et d’événements, la loi de la survie s’exprime en déroutant ?

Bien sûr, il ne s’agit pas ici de souhaiter l’échec, mais de comprendre que ce sont souvent les occasions les plus susceptibles de nous faire perdre confiance dans la vie qui sont souvent les plus bénéfiques. Comme il est vrai et inspirant cet adage zen qui dit : Celui qui a atteint son but a manqué tout le reste…

Jean-Paul Simard

 


RÉFÉRENCE :

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Qui perd gagne !

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IL Y A DE NOMBREUSES SITUATIONS dans la vie où l’adage «Qui perd gagne» se vérifie. Prenons d’abord l’adage à l’inverse. Combien ont perdu en gagnant! Tel ce monsieur qui, en devenant millionnaire à la loterie, a littéralement dégénéré, au point qu’il est devenu une loque humaine. Un autre pensait avoir rencontré l’être de sa vie et avoir atteint la région bienheureuse où l’être aimé ne peut plus faire de mal, et pourtant il a subi l’irréparable outrage. Grâce à cet échec amoureux, pourtant, il été soustrait à un destin d’incompréhension et de solitude dans lequel il s’embarquait aveuglément. Dans combien de circonstances et d’événements, la loi de la survie s’exprime en déroutant.

Voici un fait qui n’est pas banal. Le 1er juin 2009, un avion d’Air France transportant 228 passagers s’abîme dans l’Océan Atlantique, entre Rio de Janeiro et Paris. L’avion est pulvérisé et l’on se perd en conjectures sur la cause de l’accident. Le lendemain, les journaux parlent d’un couple de Français miraculé. Miraculé? Non pas parce que ce couple est sorti vivant du «crash», mais parce que, avant son départ, ce couple avait tenté en vain d’échanger des billets pour pouvoir embarquer sur ce vol. Inutile de dire combien ils étaient heureux de ce contretemps. Chanceux dans leur malchance, comme dit la sagesse populaire. L’échec leur avait sauvé la vie!

Si vous pouviez lire en filigrane à travers tout événement manqué de votre vie, vous seriez étonnés de savoir ce qui serait arrivé si vous aviez réussi. Non pas qu’il faille souhaiter l’échec et courir après lui. L’échec n’est pas à rechercher. Paradoxalement, cependant, l’échec possède une dynamique parfois aussi forte que le succès. On a parlé avec raison de la pédagogie de l’échec. L’échec est souvent la seule façon de nous enseigner ce que nous avons vraiment besoin de savoir sur la vie.

Jean-Paul Simard

 

Le sens spirituel de la vie

    cette force site«Quand nous avons donné à un autre homme l’accès du monde spirituel, nous lui avons tout donné. Nous ne pouvons plus rien pour lui.»  (Louis Lavelle)


La nouvelle quête spirituelle exprime le besoin d’un retour à l’essentiel.

Une femme dans la quarantaine me faisait un jour cette confidence : «J’ai ce que je veux dans la vie, je me sens aimée pour ce que je suis, j’ai un bon mari, j’ai un travail que j’aime, j’ai des enfants que j’adore et pourtant je suis continuellement insatisfaite. Actuellement, ce malaise prend tellement de place que je n’arrive plus à dormir la nuit. Pourtant je ne me sens pas malade et mon médecin me le confirme. Qu’est-ce qu’il me manque pour être heureuse?»

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Contrairement à ce que l’on croit, les idéologies matérialistes ne donnent pas le bonheur. On sent le besoin de revenir à l’essentiel. De revenir aux «vraies valeurs». De ne pas se perdre dans le superflu. C’est ce que dit finement, à sa manière, Arnaud Desjardins: «Trouver quelqu’un qui vous donne envie de ce qu’il est et non de ce qu’il a, c’est cela qui me motive.» C’est toute la différence entre être et avoir. Voilà pourquoi on conseille d’«Avoir l’être» plutôt qu’«Être l’avoir».

La nouvelle quête spirituelle se confond souvent avec la recherche du mieux-être

http://www.editionsfides.com/fr/product/editions-fides/religion-et-spiritualite/vie-spirituelle/la-nouvelle-spiritualite-du-mieux-etre_813.aspx?id_page_parent=101

La nouvelle approche du spirituel comprend des questions comme : «Comment mieux vivre?» «Comment mieux vivre avec soi, avec les autres, avec le monde?» «Comment établir une relation plus riche, plus forte, plus profonde?» «Qu’est-ce qu’une vie accomplie?» «Quelle est la finalité de l’existence?» Ainsi, le bonheur se caractériserait par une sensation de bien-être général. Dans ces conditions, peut-être vaudrait-il mieux parler de «bien-être intégral» (radical welbeing).

La nouvelle quête spirituelle répond aux grandes questions existentielles :

  • La vie a-t-elle un sens?

  • Que faire devant la souffrance?

  • La mort ?

  • l’au-delà ?

  • Comment intégrer la dimension spirituelle à sa vie ?

La valeur thérapeutique du spirituel

Il y a des valeurs qui permettent de se maintenir dans l’existence quand tout s’effondre autour de soi… (cliquez sur le lien ci-contre).

Les valeurs spirituelles témoignent :

  • que la vie est possible,

  • qu’elle vaut la peine d’être vécue,

  • que le suicide n’est pas une solution,

  • qu’on peut sortir de sa dépression,

  • qu’on peut sortir d’une peine d’amour,

  • qu’on peut assumer pleinement son cancer…

BREF, qu’on peut renaître des pertes de la vie(cliquez sur le lien)

Voici quelques thématiques abordées dans dans mes ouvrages :

    •  L’agapèthérapie

    • La guérison intérieure

    • Le « mal de l’âme »

    • La foi qui guérit

    • La prière qui guérit

    • L’amour qui guérit

    • Renaître des pertes de la vie


Pour en savoir plus :

http://jeanphttp://jeanpaulsimard.com/index.php/sample-page/cette-force-qui-souleve-la-vie/


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