DIEU PEUT-IL NOUS GUÉRIR D’UNE MALADIE ?

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 COMMENT FAIRE APPEL À LA PUISSANCE DIVINE POUR GUÉRIR ?

 IL FAUT D’ABORD ouvrir sa conscience à L’ÉNERGIE DIVINE. C’est alors que nous pouvons y découvrir UNE SOURCE DE GUÉRISON PRODIGIEUSE.


 POUR APPELER CETTE FORCE CURATIVE DIVINE, vous pouvez dire, selon la partie malade de votre corps: «Dieu créateur, rétablis la vie dans mon cœur, dans mes poumons, dans mon foie, dans mon pancréas, dans ma digestion, dans mon ADN, dans mes pensées, dans mes sentiments, dans mon désir de vivre, etc.» En disant cette prière, visualisez fortement la partie malade de votre corps et imaginez que le courant vital de Dieu afflue dans ces parties, régénérant progressivement votre corps.

DEMANDER À DIEU DE FAIRE AFFLUER sa vie dans notre corps est une pratique très salutaire dans la maladie et la souffrance. Cette attitude s’appuie sur la théologie de la création qui veut que Dieu, étant notre Créateur – donc l’auteur de notre vie –, puisse régénérer notre corps, notre esprit, notre cœur et notre âme. Il peut rétablir les courants vitaux en nous, car c’est lui qui nous a créés.

Dieu ne fera probablement pas de miracle gratuit, mais il se servira de vous et de la nature pour vous guérir. Il vous demandera de participer d’une certaine manière à votre guérison. Dieu agit le plus souvent à travers les lois, les énergies et les principes qu’il a créés. Aussi, au lieu de prier pour demander un miracle à Dieu, demandez-lui plutôt d’éclairer le médecin dans le diagnostic qu’il posera dans votre cas, de guider la main du chirurgien pour votre opération, de rendre le traitement prescrit efficace. Cette attitude montrera à Dieu que vous acceptez votre condition d’humain fragile et limité, ce qui lui plaira sûrement.

 


Il en est ainsi dans tous les événements de la vie. Quand nous prions pour demander d’arrêter de fumer, de nous guérir de l’alcoolisme, de régler un problème familial, il ne faut pas nous attendre nécessairement à un miracle, mais la prière nous aidera à prendre les bonnes décisions et nous donnera la force d’affronter nos difficultés avec courage. Ce sera difficile, parfois, mais nous savons que nous ne sommes pas seuls, que Dieu est avec nous et qu’il nous promet la vie : «Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance»  (Jean 10, 10).

Jean-Paul Simard

 


Seigneur,

Je ne te demande pas une guérison rapide. Je veux simplement que tu continues de m’accompagner sur cette route que je n’ai pas choisie, mais que j’accepte de parcourir. Tu ne m’as pas donné la vie seulement pour moi, mais pour tous ceux que j’aime et que je souhaite aimer encore longtemps. Je veux te remercier d’être à mes côtés et de m’accorder la patience nécessaire. En retour, je te promets de respecter le délai requis pour recouvrer mes forces.


POUR EN SAVOIR PLUS :

http://jeanpaulsimard.com/index.php/sample-page/que-faire-quand-la-souffrance-et-la-maladie-frappent-a-notre-porte/

http://jeanpaulsimard.com/index.php/sample-page/guerir-par-la-foi-lamour-la-priere/

http://jeanpaulsimard.com/index.php/2015/08/16/comment-prier-voici-une-priere-universelle/

http://jeanpaulsimard.com/index.php/sample-page/avez-vous-une-trousse-de-premiers-soins-spirituels/

 


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colombe

LE MYTHE DU BONHEUR À TOUT PRIX

696-nuage-WallFizzSOMMES-NOUS VRAIMENT FAITS POUR LE BONHEUR ?

«Tout le monde est malheureux tout le temps.»
(Célèbre chanson de Gilles Vigneault)


CONNAISSEZ-VOUS la loi de  « l’inoptimum » ? Cette loi a été formulée, il y a quelques années, par le grand écologiste québécois Pierre Dansereau. Elle concerne l’écologie, mais elle est taillée sur mesure pour le bonheur : « Aucun organisme ne trouve à un endroit et à un moment donnés la possibilité de satisfaire optimalement tous ses besoins. On peut être bien nourri et mal logé, bien nanti, mais frustré dans ses aspirations et ainsi de suite. »


 Le fond de teint du bonheur

TOUT LE MONDE CHERCHE le bonheur et c’est bien légitime. Mais soyons réalistes ! Sommes-nous vraiment équipés pour le bonheur ? Quelle est notre condition existentielle ? Chacun doit se rendre à l’évidence qu’il n’est pas parfait moralement et physiquement, qu’il souffre et qu’il meurt. Personne n’est impeccable et correct tout le temps. Malgré nous, nous posons des gestes, nous affichons des comportements qui, tôt ou tard, génèrent la souffrance et la maladie. Même quand tout va bien, nous ne remplissons jamais toutes les conditions idéales pour être heureux. Il y a unesouffrance fondamentale et nécessaire que nous ne réussirons jamais à éviter. Celle qui provient d’un monde imprévisible, instable et parfois inquiétant. Voilà pourquoi l’une des premières lois du bonheur est celle de l’alternance : la joie et la tristesse, l’amour et la haine, la confiance et le doute, l’enthousiasme et l’hésitation, la solitude et l’appel d’une présence. Le bonheur et le malheur sont ainsi tellement liés qu’il semble qu’on ne peut être heureux que si, par moments, on ne l’est pas. Nous n’avons donc pas le choix.
   Heureusement, nous avons passé l’époque des encouragements mièvres et à l’eau de rose au bonheur. Nous sommes même entrés dans ce que l’on pourrait appeler « l’ère du soupçon ». Les mises en garde se multiplient pour nous rappeler que le bonheur à tout prix est un mythe. « Est-il vraiment nécessaire d’être heureux ? » ou encore « Sommes-nous vraiment faits pour le bonheur? », se demande-t-on. Si bien que l’on remet sérieusement en doute la pertinence de la recherche du bonheur. Beaucoup de penseurs et d’auteurs dénoncent à cet égard le fait que le droit au bonheur s’est progressivement mué en injonction, voire en dogme. Effectivement, n’y a-t-il pas quelque démesure dans cette obsession du bonheur à tout prix qui arrive à nous rendre malheureux de ne pas être heureux comme on devrait l’être ? Aussi la meilleure attitude ne serait-elle pas l’indifférence devant le bonheur ?


L’indifférence devant le bonheur

  LA SAGESSE POPULAIRE semble confirmer cette idée qui admet volontiers que moins on pense au bonheur, plus on a de chance de l’obtenir. C’est dans la mesure où on ne court pas après lui qu’on trouve le bonheur. Les meilleures choses semblent arriver quand on les attend le moins. Le romancier André Gide donne ce témoignage : « Du jour où je parvins à me persuader que je n’avais pas besoin d’être heureux, commença d’habiter en moi le bonheur ; oui, du jour où je me persuadai que je n’avais besoin de rien pour être heureux. » Ainsi la condition d’une vie heureuse serait alors de cesser de vouloir l’être. Cela revient à cultiver une attitude d’indifférence devant le bonheur : l’accueillir quand il vient, le laisser repartir quand il s’en va. Se situer quelque part entre lapossession et la dépossession. Le bonheur serait alors de l’ordre de l’insouciance, de l’inconscience, et pourquoi pas de l’innocence. Ou mieux encore, quand le bonheur arrive, l’accueillir comme une gratification inattendue, comme le suggère Antoine de Saint-Exupéry qui écrit : « Si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut l’entendre comme récompense et non comme but. »  Ainsi, le bonheur n’arriverait qu’à la fin, comme la fleur sur sa tige. Il suffirait alors d’attendre le bonheur comme on attend que la rose fleurisse pour la cueillir. C’est ainsi que l’attente devient l’une des conditions du bonheur.
     Pourquoi espérer pour demain, quand nous n’y sommes pas ? N’est-il pas plus sage de s’occuper de ce qui compte vraiment aujourd’hui: le travail, l’action, le plaisir, l’amour ? Et si le bonheur vient par surcroît tant mieux; s’il ne vient pas, il nous manquera moins. En clair, on atteindrait d’autant plus facilement le bonheur qu’on cesserait d’y tenir, comme le suggère Alain pour qui « le bonheur est une récompense qui vient à ceux qui ne l’ont pas cherchée. » La question qui se pose alors est la suivante : si l’on ne doit pas courir après le bonheur, devons-nous au moins le laisser courir après nous ? Il semble que ce soit le cas. Il y aurait même une certaine sagesse à le faire, car en se moquant du bonheur on le provoquerait en quelque sorte, le mettant au défi de montrer ce dont il est capable. Si le bonheur est si important que cela dans la vie, alors qu’il se lève, c’est à lui de le prouver, la balle est dans son camp.


 Le bonheur dépend de nos choix 

  EN PRINCIPE une telle attitude est de soi raisonnable, mais suffit-il de se moquer du bonheur ou de lui en refiler la responsabilité pour régler la question ? Il pourrait nous répondre tout de go qu’il est aussi l’expression de notre liberté et qu’à ce titre il attend un geste de notre part. Ce qui laisse à penser que nous croyons trop facilement que le bonheur est là et que nous n’avons qu’à l’attendre pour le cueillir. Au contraire! Nous sommes les artisans de notre propre bonheur. Le bonheur dépend de nos choix. Ainsi, l’adage qui dit que nous avons le bonheur que nous méritons n’est pas très loin de la réalité.

Jean-Paul Simard


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LA SAGESSE DU VINGT-QUATRE-HEURES À LA FOIS

Lâchez priseCARPE DIEM

Pourquoi cherches-tu l’impossible
en voulant à tout prix
connaître d’avance
ce que la vie nous réserve
à toi et à moi ?

Quoi qu’il puisse nous arriver,
la sagesse n’est-elle pas
de nous soumettre chacun à notre sort ?

Que la vie te réserve encore bien des hivers
ou, au contraire,
que tu sois en train d’en vivre le dernier
─ celui-là même qui, en ce moment,
éreinte les vagues de la mer
à l’assaut des rochers ─
crois-moi,
ne change rien à tes occupations
et, dans un cas comme dans l’autre,
n’escompte jamais vivre
plus loin que le jour où nous sommes.

Déjà, tandis que nous parlons,
le temps impitoyable aura fui.

C’est aujourd’hui qu’il faut vivre.
car demain reste pour toi
ce qu’il  y a de moins sûr.

(Dédié à une jeune fille du nom de Leuconoë, ce poème appartient au premier livre des Odes d’Horace (Ode XI : AD LEUCONOEN) et doit sa célébrité à son dernier vers où figure l’expression littéralement intraduisible CARPE DIEM.)
– Traduction et adaptation moderne : Gilles Simard, PH. D. Tous droits réservés.


COMMENTAIRE DU TRADUCTEUR

Il est rare dans l’histoire de la poésie qu’une image ait connu autant de succès que l’expression CARPE DIEM issue d’une ode brève du poète latin Horace.
     Ce couple de mots littéralement intraduisible tire son dynamisme de l’association inattendue du verbe CARPERE et du nom DIEM. Le premier appartient à la sphère des fruits. Fruits que l’on cueille, que l’on porte à la bouche pour les savourer.
     Le second mot est un nom complément direct du premier et désigne tout simplement le jour. C’est la syllabe DI que l’on retrouve en français dans l’appellation des jours de la semaine : lundi (jour de la Lune), mardi (jour de Mars)…  CARPE DIEM est donc une invitation à saisir le jour et à le déguster comme un fruit savoureux.
     Cette invitation était dédiée initialement à une jeune fille au prénom grec révélateur LEUCONOË, qui signifie ESPRIT BRILLANT. Une jeune fille qui, d’après les recommandations que lui adresse Horace envisageait tout naturellement de vivre longtemps. Avec une tendresse toute paternelle et une profonde sagesse, le poète appelle cette jeune fille à réaliser que la vie se passe au présent et qu’il lui faut mordre à belles dents le moment qui passe, même si elle savait par impossible qu’elle allait effectivement vivre encore bien des hivers.
     Il faut lire les huit vers latins où s’insère, au début de la dernière ligne, l’expression en question (CARPE DIEM) pour comprendre la portée universelle du conseil que nous glisse Horace avec un pincement au cœur à peine voilé, face à l’écoulement irrémédiable du temps.
     J’imagine difficilement qu’un être humain puisse rester insensible à ce message. Mais, je pense d’abord aux gens que la vie n’a pas ménagés et qui y trouveront un réconfort appréciable. Je trouverais normal que ce texte figure dans une chambre d’hôpital. Mais aussi dans un corridor d’école. Pourquoi pas dans une salle d’attente? Partout où des gens circulent machinalement et cherchent inconsciemment un sens à la vie.
     La richesse de ce message est qu’il est neutre. Il s’attache à l’essentiel de l’existence, sans aucune considération ni de race, ni de religion, ni de parti politique. Horace l’a écrit à une époque où ses concitoyens s’entre-déchiraient par une guerre civile.
     Le poème résume en même temps la fine fleur de toute l’Antiquité grecque et latine en plus d’accéder à une profondeur humaine universelle, à travers une image inaltérable. Puisse-t-il susciter une émotion comparable à celle qu’éprouvèrent ses premiers lecteurs, en 23 av. J.-C., année de sa  première publication !

Gilles Simard, PH.D.

 


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