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Le bonheur d’une vie simple et tranquille

        «Vivre simplement, c’est apprendre à faire la différence entre assez et trop.»
                          Mark A. Burch  La Voie de la simplicité pour soi et la planète

 


 LANZA DEL VASTO, dans son livre intitulé Le pèlerinage aux sources, raconte l’expérience suivante. Un jour qu’il avait laissé ses vêtements sur la plage pour se baigner, il s’aperçut à son retour que le mouchoir noué où il serrait son mince pécule de voyageur avait disparu. Il fut pris de panique: seul, sans la moindre ressource, au cœur du continent indien! Puis, soudain, il éclate de rire, pensant qu’il vient de comprendre qu’il vit l’un de ces rares moments où il ne doit compter que sur sa richesse intérieure.


LA VRAIE RICHESSE, c’est ce qui reste quand on a perdu tout son argent.  Pour la découvrir, rien n’est meilleur que le sort quand il nous met aux prises avec la nécessité toute nue, nous obligeant à tout attendre de soi, de sorte que la vie devient une perpétuelle création de soi-même par soi-même. Pour vivre une telle expérience, il faut évidemment faire le choix d’une vie axée non pas uniquement sur la culture de l’avoir, mais sur celle de l’être.

Et cela commence par sacrifier «les nécessités inutiles», comme l’enseigne le célèbre personnage d’Hemingway, Mark Twain. Beaucoup de choses que nous conservons nous sont rarement utiles. Ce sont des poids que nous traînons derrière nous et qui minent inexorablement notre potentiel d’énergie, sans compter qu’ils appauvrissent notre existence au lieu de l’enrichir. Dans ces conditions, «jeter» ou «se débarrasser» devient pratiquement un acte existentiel.

 Jean-Paul Simard

 


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Avoir confiance dans la vie

d59c60e6569e4e1a03793683b77abd6f_w194ON ENTEND SOUVENT DIRE : Aie confiance dans la vie », «Fais confiance au destin!» La confiance est une attitude indispensable pour vivre. Sans la confiance nous n’avancerions pas d’un mètre. La vie comporte des risques, mais c’est la confiance qui nous fait avancer.


La confiance est une réalité complexe. Elle suppose certaines attitudes comme l’abandon, l’optimisme, l’espoir, le «lâcher-prise». Par exemple, l’apprenti en parachute qui veut faire sa première descente doit croire en son instructeur et en son équipement, mais s’il a peur de sauter dans le vide, il lui faudra développer la confiance. Il en est ainsi dans la vie. Il faut tantôt se lancer dans le vide avec foi et confiance comme le parachutiste, tantôt faire des pas en avant comme le marcheur de randonnée.

La confiance du parachutiste est liée à l’expérience du vide. Le vide, c’est ce qui se produit quand les points de repère se dérobent et que nous ne savons pas où nous allons atterrir. Nous avançons dans la nuit, sans savoir où nous allons. Nous éprouvons alors le vertige de l’inconnu qui emprunte les multiples visages de la peur, de l’anxiété, de l’angoisse et parfois du désespoir.

La confiance du marcheur quant à elle est liée à la morphologie du terrain. La route n’est pas toujours sereine. Elle engage le souffle, la fatigue, la volonté, le courage. Les blessures sont souvent le pain quotidien du marcheur, car il y a les pierres d’achoppement et parfois de grosses pierres, si grosses qu’elles apparaissent des montagnes.

Comme on le voit, la confiance repose sur des valeurs qui constituent les assises même de notre vie. Des valeurs qui germent autant dans le champ du quotidien que dans le jardin de l’absolu. Et ces valeurs peuvent se résumer en la foi : la foi en soi-même, la foi en l’autre et la foi en l’Autre. Cette foi est la pierre angulaire de notre humanité, en même temps qu’elle crée une amplitude qui s’ouvre sur l’infini. Elle donne la capacité de trouver des solutions profanes et spirituelles aux problèmes de la vie.


On peut comprendre pourquoi la confiance s’avère plus qu’un talisman auquel on confère un pouvoir protecteur. En ce domaine, rien de vraiment magique ou d’acquis. Il existe dans la confiance une grande part de responsabilité. Nous sommes responsables de notre destin. Celui-ci dépend de ce que nous faisons ou de ce que nous aurons fait de notre vie. De la façon dont nous l’aurons façonné au cours de notre existence. Nous sommes entièrement responsables de nos actes. Nous ne pouvons rejeter la responsabilité sur autrui ou sur autre chose. Nous devons assumer nos propres choix. Faire confiance en la vie, c’est créer sa propre existence. Le succès dépend alors du degré de confiance que nous y investissons.

Ici, nous pouvons pécher par manque ou par excès de confiance. Emportés par une immense confiance, nous pouvons surévaluer le pouvoir de notre raison. Nous en arrivons à penser que l’esprit peut tout. Que grâce à notre seule force mentale, nous pouvons maîtriser tous les événements de la vie. Nous retrouvons ici l’idéologie véhiculée derrière ces slogans : «Votre esprit peut tout», «La puissance de votre mental peut venir à bout de tout», etc. Ces slogans visent à faire de la personne un surhomme ou une superfemme qui défie les lois de la nature et de la vie. Quelqu’un donnait à ce propos l’exemple suivant: imaginez un homme sans imperméable ni parapluie à l’époque de la mousson en Inde et qui prétendrait : à force de volonté, je finirai par marcher dans la rue sans être mouillé. N’est-ce pas insensé?


La confiance n’amène pas à défier les lois de la vie, mais à estimer ses capacités à l’aune de ses possibilités. S’estimer, c’est évaluer ses capacités, mais c’est aussi d’abord et avant tout s’apprécier à sa juste valeur. Nous retrouvons ici le mot le plus important de la confiance, celui de l’estime de soi.

 Jean-Paul Simard

 


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Qu’est-ce que réussir dans la vie ?

58838_946060335474150_6434432549926708244_nQU’EST-CE QUE RÉUSSIR DANS LA VIE vie ? Quand je fais le bilan de ma propre vie, je constate avec étonnement que les plus belles réussites l’ont souvent été après un échec, parfois retentissant. Combien ont connu dans l’échec une expérience capitale et féconde? Combien ont trouvé leur vocation dans l’échec? Combien ont trouvé le véritable amour après été plaqué? Combien ont trouvé la liberté et la vie à la suite d’un divorce? Combien sont devenus sages après que leur banque leur eu coupé les vivres? Combien d’alcooliques sont sortis de l’enfer de l’alcool après avoir tout perdu? Nombreux sont les échecs qui ont ouvert la voie à des aspirations jusque-là invisibles. Dans ces conditions, on peut se demander si l’échec ne serait pas un mal pour un bien? Ce qui nous amène à penser que pour certaines personnes échouer est peut-être la seule façon de réussir.

Il y a de nombreuses situations dans la vie où l’adage «Qui perd gagne» se vérifie. Prenons l’adage à l’inverse. Combien ont perdu en gagnant! Tel ce monsieur qui, en devenant millionnaire à la loterie, a littéralement dégénéré, au point qu’il est devenu une loque humaine. Un autre pensait avoir rencontré l’être de sa vie et avoir atteint la région bienheureuse où l’être aimé ne peut plus faire de mal, et pourtant il a subi l’irréparable outrage. Grâce à cet échec amoureux, il a pourtant été soustrait à un destin d’incompréhension et de solitude dans lequel il s’embarquait aveuglément. Dans combien de circonstances et d’événements, la loi de la survie s’exprime en déroutant ?

Bien sûr, il ne s’agit pas ici de souhaiter l’échec, mais de comprendre que ce sont souvent les occasions les plus susceptibles de nous faire perdre confiance dans la vie qui sont souvent les plus bénéfiques. Comme il est vrai et inspirant cet adage zen qui dit : Celui qui a atteint son but a manqué tout le reste…

Jean-Paul Simard

 


RÉFÉRENCE :

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Qui perd gagne !

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IL Y A DE NOMBREUSES SITUATIONS dans la vie où l’adage «Qui perd gagne» se vérifie. Prenons d’abord l’adage à l’inverse. Combien ont perdu en gagnant! Tel ce monsieur qui, en devenant millionnaire à la loterie, a littéralement dégénéré, au point qu’il est devenu une loque humaine. Un autre pensait avoir rencontré l’être de sa vie et avoir atteint la région bienheureuse où l’être aimé ne peut plus faire de mal, et pourtant il a subi l’irréparable outrage. Grâce à cet échec amoureux, pourtant, il été soustrait à un destin d’incompréhension et de solitude dans lequel il s’embarquait aveuglément. Dans combien de circonstances et d’événements, la loi de la survie s’exprime en déroutant.

Voici un fait qui n’est pas banal. Le 1er juin 2009, un avion d’Air France transportant 228 passagers s’abîme dans l’Océan Atlantique, entre Rio de Janeiro et Paris. L’avion est pulvérisé et l’on se perd en conjectures sur la cause de l’accident. Le lendemain, les journaux parlent d’un couple de Français miraculé. Miraculé? Non pas parce que ce couple est sorti vivant du «crash», mais parce que, avant son départ, ce couple avait tenté en vain d’échanger des billets pour pouvoir embarquer sur ce vol. Inutile de dire combien ils étaient heureux de ce contretemps. Chanceux dans leur malchance, comme dit la sagesse populaire. L’échec leur avait sauvé la vie!

Si vous pouviez lire en filigrane à travers tout événement manqué de votre vie, vous seriez étonnés de savoir ce qui serait arrivé si vous aviez réussi. Non pas qu’il faille souhaiter l’échec et courir après lui. L’échec n’est pas à rechercher. Paradoxalement, cependant, l’échec possède une dynamique parfois aussi forte que le succès. On a parlé avec raison de la pédagogie de l’échec. L’échec est souvent la seule façon de nous enseigner ce que nous avons vraiment besoin de savoir sur la vie.

Jean-Paul Simard

 

Sainte-Rose-du-Nord

SAINTE-ROSE-DU-NORD

Il faut voir le  village de Sainte-Rose-du-Nord,
Perle échappée par les dieux dans l’écrin du Fjord,
Sertie  dans  la montagne, aux pieds du Saguenay
Oasis luxuriant que Vénus a couronné*.
Jadis, on l’appelait La  Descentes-des-femmes**,
Par où,  selon  une   vieille  légende  «indienne»,
Trois femmes éplorées,  de leurs maris  en  chicane,
Se sauvèrent, la nuit, sur un canot, hors d’haleine.
Paradis    d’inspiration,    de   contemplation,
La nature envers Sainte-Rose semble bien prodigue,
Fascinant les touristes quelle que soit la saison.
Pêche blanche, Musée,   artisanat,  église,
Tout semble  prédestiné  à laisser dans l’âme
Le  goût  de  revenir, attisé comme une flamme,
à Sainte-Rose-du-Nord,
«la perle du Fjord».
Jean-Paul Simard


* Vénus : divinité ancienne présidant à la végétation et aux jardins. L’Association des plus beaux villages du Québec a accepté Sainte-Rose-du-Nord dans son regroupement, en août 2001. Le village est devenu ainsi le 29e fleuron de l’association. Il a reçu la plus haute cote pour son environnement paysager. Le village est très bien intégré dans la vallée. L’aménagement du quai, des sentiers et belvédères, les vues magnifiques font de cette municipalité un village exceptionnel.

 ** Gilles Boileau rapporte une autre version sur l’origine de ce nom : «Des femmes, des Indiennes, attendaient sur les hauteurs dominant l’Anse-du-Milieu que leurs hommes reviennent de la pêche. Elles allaient à leur rencontre en se laissant simplement glisser le long d’une pente douce plutôt que d’utiliser des sentiers tortueux et pierreux.» (Cf. Dossier toponymique du Saguenau-Lac-Saint-Jean, no 2, 1981, Gouvernement du Québec, p. 12).

Petit-Saguenay

PETIT-SAGUENAY

Mollement blotti dans son écrin de montagne,
Bordé au sud  par  sa  rivière  enchanteresse,
Petit-Saguenay   est  un   village  qui  gagne
Tout amant de la nature  en quête d’ivresse.
Le village comprend, dans sa beauté étale,
La rue du Quai avec ses coquettes maisons,
Ses parterres fleuris au ton carte postale,
Le  Village-Vacances,  à  l’estivale  saison.
S’ajoutent pêche,  canotage,  ski nordique,
Les randonnées pédestres dans les sentiers
Offrant au marcheur un paysage féerique
Le long des rives ondulantes du Saguenay.
Quand je marche dans l’aube fraîche du matin,
Ou le soir,  sous l’argent  d’une  lune  tardive,
J’aime me rendre au quai par l’invitant chemin,
Au  bout  duquel  mon  âme  part  à  la  dérive.
Attiré  par  le  Fjord  dominant  l’horizon,
Seul témoin de  sa  mystérieuse  splendeur,
Oh! combien j’aimerais que ces vives émotions
Puissent demeurer dans les archives du cœur.
Bouleversé    par   le    sublime    paysage
Qu’offrent ces lieux dans leur séduisante beauté,
Je rêve,  tel  le Poète,  d’habiter  ce  village,
Où tout n’est qu’ordre, luxe, calme et volupté.
Jean-Paul Simard

L’Anse-Saint-Jean

anse_saint_jean_bas_3HOMMAGE À L’ANSE-SAINT-JEAN 

(Village pittoresque sur la route du Fjord)

Anse-Saint-Jean,  village  pittoresque,
Serti dans le creux lové des montagnes,
Tu brilles à l’horizon comme une fresque
Où  se  marient nature  et  patrimoine.

Reconnu comme l’un des plus beaux villages*,
Tu  éveilles  en  nous  la  mythique  image
De  la    Beauté   divine   originelle,
Pur don de tes ressources naturelles.

Celui  qui,  animé d’une âme altière,
Gravit  le  sentier  de la Tabatière,
Découvre  un  panorama  grandiose
Qui séduit le regard où qu’il se pose.

Éden mythique, tel  apparaît  le  Fjord,
Cadeau des dieux  à  l’habitant du Nord,
Où, majesté,  splendeur,  magnificence
Vouent l’être tout entier à l’ivresse des sens.

L’Anse-Saint-Jean,  avec  son patrimoine,
Ses maisons d’époque, sa classe artisane,
Ses   activités   d’hiver   et   d’été,
Quel  Havre  de  paix,  de charme étalé
Sur le littoral du Saguenay !

Jean-Paul Simard, écrivain saguenéen

 


* Reconnu par L’Association des plus beaux villages du Québec, en 1998.

 

 

Rivière-Éternité

Musée  exceptionnel  des  richesses  du  Fjord,
Offrant nature, accueil, croisières et randonnées,
Baie mystérieuse où s’enchâssent les trésors,
Ainsi  se   présente   Rivière-Éternité.

Sa  toponymie  aux  vocables  religieux,
Le profil  ascensionnel  de son paysage,
Le sentiment mystique émanant de ce lieu
Disposent à la symbolique de son langage.

Caps Éternité et Trinité, vifs rappels
En terre nordique, de l’Olympe sacré,
L’un voué à la mémoire de l’Éternel,
L’autre à la Vierge votive des naufragés!

L’âme d’un peuple devient ce qu’elle contemple.
Celle des Éternitois vivant dans ce temple,
Modelée  sur  la  divinité  qui  protège,
Mérite bien son nom de «Bethléem des neiges».

L’exposition  internationale  de  crèches
Est  une  activité  culturelle  qui  prêche
Le  souvenir  chrétien  de  la  Nativité,
Hommage   rendu   en  hiver et en été.

S’ajoute le rituel de la pêche blanche,
Et le tableau unique du pêcheur en transe
Quand sébastes, morues, éperlans arc-en-ciel
Sont retirés des eaux de la baie éternelle.

Lorsque l’heure tombe où le crépuscule descend
Et que les lieux baignent dans une odeur d’encens,
Il n’est pas rare de voir dans l’air s’élever
Un parfum divin d’Éternité.
Jean-Paul Simard

 

Saint-Félix-d’Otis

Sis en retrait du Saguenay,
Cet oasis de villégiature
Semble tirer sa renommée
D’un mariage avec la nature.

Favorisé d’un décor idyllique,
Le village attire les cinéastes
Qui laissent sur leur passage des traces
De montages cinématographiques.

C’est d’ailleurs La robe noire qui donna l’idée
De créer le Site de la Nouvelle-France,
Haut-lieu d’une activité saisonnière intense
Auquel son destin est intimement lié.

«Vivez la Nouvelle-France au XVIIe siècle»,
Telle est l’invitation qui nous est proposée,
D’aller voir un jour, hiver comme été,
Un lieu typique de l’histoire du Québec.

Le site évoque, sur un mode théâtral
La culture française en Amérique,
Du peuple huron, les coutumes ancestrales,
Sans compter les fouilles archéologiques.

Accessible par terre et mer,
Ce lieu qu’on dit original
Attend le visiteur qui rêve
D’un dépaysement total.
Jean-Paul Simard