À VOS SOUHAITS 2016 !

B. Monginoux www.photo-paysage.com Image sous licence Creative Commons BY-NC-ND : Rappel de l'origine de l'image. Usage non commercial. Pas de modification

DANS LA PANOPLIE DES SOUHAITS que l’on peut faire en ce début d’année, y en a-t-il un de plus beau, de plus pertinent que celui de renaître ?

POUR PLUSIEURS, renaissance évoque un phénomène bien particulier : celui de la réincarnation. Là-dessus, précisons tout de suite que le souhait que je formule ici n’a rien à voir avec cette hypothétique forme de renaissance dont on n’a rigoureusement aucune preuve. Renaître réside bien plutôt dans une attitude aussi simple que géniale et qui rejoint en même temps l’une des plus grandes dynamiques de la vie : RE-COM-MEN-CER!

L’INVITATION À RECOMMENCER est motivée par la nouvelle année, mais bien plus encore par la vie elle-même, faite d’alternance de succès et d’échecs. Et les occasions ne manquent pas. Vous vous souvenez sans doute de la phrase d’un psychologue bien connu : Aimer, perdre et grandir…? Une phrase qui peut s’appliquer à bien des domaines de la vie : travailler, perdre et grandir; investir, perdre et grandir; boire, se droguer, jouer, perdre et grandir; divorcer, perdre et grandir, etc. Nous pourrions multiplier ainsi les domaines où peut s’appliquer cette dynamique étonnante qui s’appelle renaître des pertes de la vie.

AU COURS D’UNE ANNÉE, nous subissons quotidiennement des pertes de toutes sortes. Qui n’est jamais victime dans sa vie? Qui peut affirmer ne jamais échouer ou rater quelque chose? La plupart du temps, le malheur est imprévisible. Il peut surgir à tout instant des sentiers de la vie ou se positionner sur la trajectoire de notre destin, défaisant sans discernement nos rêves les plus beaux.

QUELQU’UN M’AVOUAIT UN JOUR : « Il y a deux ans, tout allait bien. Aucun problème familial ni professionnel. Et puis, brusquement, j’ai vu s’effondrer ce que j’avais mis quinze ans à construire. » Une autre personne me confiait: « Un jour que j’étais dans un centre commercial, j’ai été accablé d’un désespoir si intense que j’ai cru que ma vie s’arrêtait, que mon avenir était bouché et que rien n’avait de sens. »

UN INDIVIDU, FÛT-IL ÉQUILIBRÉ, peut être amené un jour ou l’autre à un total bouleversement de son existence, à une remise en question radicale de ses valeurs personnelles. Qu’est-ce qui peut alors motiver à tenir le coup malgré les épreuves et même à survivre dans les situations extrêmes? Qu’est-ce qui peut amener à renouer avec la vie et à reprendre le fil de son histoire?

LA VÉRITÉ, c’est qu’il existe dans l’être humain des forces profondes qui sommeillent, de même qu’un irrésistible enracinement de la vie qui font que l’on peut survivre aux pires malheurs de l’existence. « Quand croit le péril, croît aussi ce qui sauve » a écrit le grand poète Friedrich Hölderlin. L’expérience nous enseigne que chaque malheur est accompagné de mécanismes qui sauvent. Il existe, en effet, un tel phénomène dans la vie. Pour pallier les effets négatifs de l’existence, la nature a prévu des mécanismes compensatoires de défense et d’adaptation. Toute personne possède en elle-même le potentiel nécessaire pour redonner un sens ou une signification à son existence quand elle l’a perdue. Toute personne est capable de résoudre ses conflits ou d’apprendre à vivre avec eux. Il est même possible d’atteindre par moment des états de conscience où l’on peut accomplir des miracles. C’est ainsi que chaque perte ou chaque mort porte son potentiel de résurrection. Aussi faut-il faire confiance à la vie et avoir foi en son propre chemin.

RENAÎTRE ! Une fois ce mot prononcé, tout peut devenir possible. Comment dire? Nous pourrions parler ici de création, dans laquelle la vie se présente comme une succession d’états naissants, pour ne pas dire une naissance perpétuelle. C’est ainsi qu’on meurt un peu à chaque instant à ce que l’on est pour devenir autre. «Mourir pour renaître» devient ainsi l’une des grandes lois de la vie. La vie n’est pas une loterie. Elle n’est pas donnée toute faite. Pour être pleinement soi-même, on doit constamment se reprendre, se refaire physiquement, mentalement et moralement.

EN RÉALITÉ, on passe sa vie à se mettre au monde. Voilà pourquoi la capacité de renaître est le plus grand don après la vie. Et nous rejoignons ici le vrai sens du souhait que je formule pour vous en ce début d’année.

Jean-Paul Simard

 


VOICI UN JUDICIEUX COMPLÉMENT À VOS SOUHAITS :

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AIME LA VIE ET LA VIE T’AIMERA

s3766-ble-ciel-bleuÀ LIRE DANS LES MOMENTS D’ÉPREUVES

J’extrais le passage suivant d’un livre magnifique intitulé Maria, Les fleurs d’amandier. Un livre de l’écrivaine espagnole Maria Ostenero-Leon. Cette femme vient de passer à travers une très grande épreuve. S’ouvre alors devant elle un horizon de sens et d’espoir. Elle l’exprime à travers l’image de la renaissance printanière, symbole même de la vie qui renaît de ses cendres. Elle écrit :

 « [Oui] Je vais attendre le printemps. Je sais que tout doit renaître, refleurir. Je sais que le tapis vert du pré s’ornera de boutons d’or, que les arbres offriront au soleil les splendeurs qu’ils tiennent cachées, mais mon cœur est en alerte, et je n’ai pas la patience de garder les yeux fermés pour laisser au printemps la joie de me surprendre. Comme on attend la venue de l’être aimé, comptant les jours et les heures, espérant sa silhouette jusqu’au bout de la nuit, tendant l’oreille parce qu’on a cru reconnaître le bruit de ses pas, je guette le printemps.

  Je suis amoureuse de lui.

  Je suis amoureuse de la vie. »

 


SAVOIR MESURER LE PRIX INFINI DE L’EXISTENCE 

Quand il est question du non-sens de la vie, j’aime bien évoquer un exemple puisé dans un ouvrage célèbre de Dostoïevski, où il met en scène un personnage, Ivan Karamazov, dont l’existence est lourdement hypothéquée par le non-sens de sa vie. Mal dans sa peau, mal dans son existence, il cherche, il se tourmente… Aliocha lui dit alors: «Aime la vie: il suffit que tu aimes la vie. Ensuite, tu en chercheras le sens». À celui qui aime la vie, la vie octroie le don du sens. Le sens naît de l’amour de la vie.

Ainsi faut-il comprendre que la recherche de sens ne peut se faire qu’à travers une ouverture et une adhésion profondes à la vie. De quelle façon? En s’efforçant de mesurer le prix infini de l’existence. En se rattachant à la vie comme à sa source même. En rétablissant le flux vital là où le courant a disparu. En témoignant que toute vie est importante et que toute mutilation, de quelque nature que ce soit, est une catastrophe, une sorte de fin du monde. En proclamant que la vie est sacrée et que celle de l’homme en particulier recèle des trésors d’éternité.

 


 LE BONHEUR D’ÊTRE EN HARMONIE AVEC LA VIE

Chez les humains, comme dans le règne végétal, animal et le cosmos en général, un immense courant vital transcende la réalité. Il existe partout une puissance germinative à l’œuvre dans l’univers et cette puissance, c’est celle de la vie. La vie tend à s’affirmer, en dépit de tout ce qui peut le nier. Elle nous permet de penser que le monde en général n’est pas hostile, mais bon et habité par le bien, même si ce ne sont pas tous les humains qui en témoignent. Aussi n’y a-t-il pas de plus grand bonheur que d’être en harmonie avec la vie. Inversement, il n’y a pas de pire tristesse que de se sentir jetés dans l’existence, incapables de s’y adapter. Se sentir en lien avec la vie donne le goût d’exister.

 


 Si tu veux aller plus loin :

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SAVIEZ-VOUS QUE NOUS POSSÉDONS UN «SELFIE» DE DIEU ?

sixtineQUI EST DIEU ?

On dit que LA QUESTION LA PLUS POSÉE sur Google est « QUI EST DIEU ? » Peut-on se faire UNE IMAGE DE DIEU ? Peut-on imaginer une forme quelconque de représentation de Dieu ?

Dieu personne ne l’a vu

Certes, on ne peut obtenir UN PORTRAIT DE DIEU avec des traits comme ceux que l’on obtiendrait avec un appareil photographique. Dieu, comme l’affirme l’apôtre Jean, personne ne l’a vu. C’est un Dieu invisible et caché. Quand il se met à parler de lui, il se présente toujours comme un être mystérieux. Dieu est aussi indéfinissable que représentable. Dans ce cas, faut-il abandonner la partie?

Non! Tout n’est pas perdu, car il existe des représentations hautement symboliques de Dieu. Ces représentations se révèlent en tout cas certainement plus fortes et plus justes que celles que pourrait produire un portraitiste, même de renom. En fait, ce sont les représentations les plus profondes de Dieu auxquelles l’homme a accès sur terre.

Les trois plus belles images de Dieu

Ces images symboliques sont obtenues sur la base des données de la Révélation. À partir de là, nous pouvons esquisser ce que l’on pourrait appeler les trois grandes figures de Dieu: Dieu  est AMOUR, Dieu est PÈRE, Dieu est PROVIDENCE. Sans forcer la note, nous pourrions dire qu’il s’agit ici d’un autoportrait ─ disons d’un «selfie» ─ de Dieu. Ce sont les trois images qu’il projette de lui-même à travers toute la Bible, de l’Ancien au Nouveau Testament; mais l’image la plus pure et la plus parfaite est celle de la figure du Christ, dont la mission première sur terre a été de venir nous révéler QUI EST DIEU.

DIEU EST AMOUR, c’est-à-dire qu’il nous aime inconditionnellement, tels que nous sommes, malgré nos faiblesses, nos préjugés, nos doutes, nos croyances. Il nous aime d’un amour paternel comme le meilleur des pères — ou la meilleure des mères. L’amour de Dieu est gratuit. Il ne demande rien en échange; il demande seulement de l’accueillir. De plus, le Dieu Providence pourvoit à tous nos besoins corporels, psychiques et spirituels. Mais pour cela, il faut l’accepter dans sa vie et lui faire confiance. Comment ?

Dieu se manifeste par des «signes»

En entamant un dialogue avec lui. Pour ce faire, il suffit de lui parler simplement, en lui confiant ses peines, en chantant avec lui, en riant avec lui, en lui demandant le pourquoi des choses, en lui adressant nos prières (nul besoin de formalités). La prochaine fois que vous vous sentirez tristes, angoissés ou bien seuls, essayez cela. Ayez confiance qu’il vous écoute et racontez-lui ce qui vous arrive.

Bien plus, demandez-lui de vous donner des « signes » de sa présence et vous serez littéralement renversés. Des coïncidences étonnantes, voire «impossibles», se produiront qui vous donneront parfois la chair de poule. On peut appeler ça les « frissons de Dieu ». Vous connaissez cette magnifique réflexion attribuée au grand écrivain Goethe ? « À l’instant où un être s’engage de manière irréversible, la Providence se met, elle aussi, en mouvement. Toutes sortes de choses se produisent pour l’aider, des choses qui ne se seraient jamais produites autrement… des incidents inattendus, des rencontres fortuites et un soutien matériel dépassant tout ce qu’il aurait pu imaginer. » Combien d’événements portent ainsi la « signature de Dieu ». BREF, nous faisons l’expérience que ÇA MARCHE AVEC DIEU !

En fait, Dieu a créé l’homme libre. Il ne veut pas avoir l’air de s’occuper de ce qui ne le regarde pas. Alors il nous donne des rendez-vous en cours de route, à travers ce qu’on appelle des hasards, des coïncidences, des «synchronicités»; ce peut être des objets, des personnes, des événements, etc.

N’essayez pas de trouver Dieu par votre intelligence

Le plus petit élan d’amour vrai nous rapproche plus de Dieu
que toute la science que nous pouvons avoir de la création.
                                      Antonin Artaud

Surtout, n’oubliez pas que la voie de Dieu n’est pas la voie de l’intelligence, mais celle du cœur. N’essayez jamais de rejoindre Dieu avec votre intelligence, vous n’y parviendrez jamais. Pas de science ici, de grâce. Elle a sa place, mais limitée dans l’ordre universel des choses. Des génies ne croient pas en Dieu, pendant que d’autres génies aussi grands y croient dur comme fer. Là-dessus, personne n’a mieux parlé que le grand Pascal au 17e siècle quand il a écrit dans ses Pensées : « C’est le cœur qui sent Dieu et non la raison, voilà ce qu’est la foi, Dieu sensible au cœur et non à la raison. » Vous savez ce que disait le Petit Prince de Saint-Exupéry ? « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » Dieu est de cet ordre.

POUR TOUT RÉSUMER, disons que Dieu vous attend, il se tient à la porte de votre cœur et là seulement vous le trouverez et le verrez.

Je me tiens à la porte

«Voici, je me tiens à la porte
et je frappe ;
si quelqu’un entend ma voix
et ouvre la porte,
j’entrerai chez lui pour souper,
moi près de lui
et lui près de moi.»

Apocalypse 3,20 (traduction de la Bible de Jérusalem)

 

Jean-Paul Simard

 


POUR ALLER PLUS LOIN :

http://jeanpaulsimard.com/index.php/sample-page/renouer-avec-dieu/

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